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Contrôler un smartphone en se grattant le nez ? Pourquoi pas...

Des lunettes connectées qui se contrôlent avec le nez ? Voilà ItchyNose, permettant de contrôler son appareil électronique à distance, simplement en se touchant le nez. Pourquoi une telle invention ? Et pourquoi pas ?

Les smartphones ont pris une place tellement importante dans notre quotidien qu’il apparait difficile de ne pas les utiliser en présence d’autres personnes, même pendant une discussion. Une mauvaise habitude qui est globalement admise, mais qui peut être jugée par certains contemporains comme grossière ou déplacée.

Des chercheurs et développeurs issus des quatre coins du globe se sont penchés sur cet épineux problème de société et ont imaginé une solution : un prototype de lunettes intelligentes permettant de contrôler son ordinateur ou son smartphone simplement en se frottant le nez. Que ce soit pour lire vos mails, changer de musique ou arrêter une vidéo, tout passe par votre nez.

https://youtu.be/IQ_LkPM_GHs

Pouvoir lire ses mails pendant une conversation sans se faire remarquer

Il aura fallu les efforts conjoints de chercheurs de quatre universités différentes pour créer ces lunettes — l’Institut supérieur coréen des sciences et technologies (KAIST), l’Université de Kei? au Japon, celle de St. Andrews en Écosse et la bien connue Georgia Tech aux USA. Une expérience, détaillée dans une étude, pour « contrôler un ordinateur portatif sans attirer l’attention de l’utilisateur en public. »

Les lunettes en questions, nommées ItchyNose, paraissent assez simples et semblables à n’importe quelle autre paire, à quelques différences près : elles accueillent en réalité un petit dispositif Bluetooth pour pouvoir se connecter à un appareil et, surtout, un trio de capteurs d’électro-oculographie (EOG), placés au niveau du nez.

Ces capteurs sont généralement utilisés pour enregistrer l’activité oculaire, mais ont été ici détournés de leur fonction. Chaque contact avec le nez changeant le potentiel électrique de l'organe, le trio de détecteurs a donc été entraîné à pouvoir identifier les différentes signatures électriques, conséquences des différents mouvements — parmi lesquels switcher ou appuyer sur les côtés, et frotter en dessous.

Encore au stade de prototype, et donc bien loin d’une commercialisation grand public, la technologie montre d’ores et déjà certaines limites : les gestes doivent être effectués de manière un petit peu forcée pour bien être compris, ne sont guère précis et le taux de faux déclencheurs est encore important sur certains gestes. Reste que la perspective de pouvoir contrôler son appareil par le bout de son nez reste assez attirante... pour on ne sait quelle raison.