Hyperloop One réussit son second test et atteint les 309 km/h
Le rêve d’Elon Musk se rapproche encore un peu plus de la réalité.
Le premier test de cette technologie — réalisé uniquement avec le traîneau— avait permis d’attendre la vitesse de 112 kilomètres par heure. Pour son co-fondateur, ce nouveau test correspond à « l’aube de la commercialisation de l’Hyperloop », appuyé par une courte et efficace vidéo en guise d’annonce.
Premier test avec une navette
Il faut dire que ce test est le premier à utiliser la navette complète, composée d’aluminium et de fibre de carbone, d'une longueur d’un peu plus de 8m50. Un gros et long wagon en quelque sorte, avec le devant pointu, pour plus d’aérodynamisme.
Utilisant un système de propulsion électrique pour le lancement, le pod a ensuite rétracté les 16 roues situées en dessous pour lui permettre de léviter magnétiquement afin de réduire les frottements et l’énergie nécessaire durant le trajet. Le tube, d’un diamètre de 3m35, a été vidé de tout air pour réduire la pression à un niveau semblable à ce que l’on peut trouver à plus de 60 000 mètres d’altitude.
Mais, si le test est effectivement une réussite, l’enthousiasme de Shervin Pishevar est toutefois à relativiser. Déjà car l’objectif de vitesse finale est de 650 miles par heures, soit 1 046 kilomètres par heure, mais aussi parce qu’une longue négociation — voire bataille — avec les administrations publiques et les entreprises privées s'engage pour les convaincre de l’utilité de l'engin.
Elon Musk semble trop confiant pour décrocher les accords nécessaires. Cela va demander encore plusieurs années avant que l’Hyperloop One soit totalement au point et se révèle être plus avantageux et moins couteux que les moyens de transports déjà existant. Mais, au moins, ça marche.
https://www.numerama.com/tech/275951-constructeurs-calendrier-projets-tout-ce-quil-faut-savoir-sur-lhyperloop.html