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La Commission vante le haut débit par satellite pour les zones reculées

La Commission européenne est catégorique : la totalité du territoire de l'Union est désormais couverte par le haut débit, grâce aux satellites qui complètent l'offre existante (xDSL, câble, fibre optique, Wimax). Chaque Européen peut ainsi s'abonner. Mais pour ceux optant pour le satellite, par nécessité ou par choix, l'investissement est lourd et les inconvénients sont à considérer.

Dans une société où le numérique occupe une place croissante, l'absence d'un accès à Internet à haut débit peut représenter un handicap certain. Or, la population vivant en zone rurale est souvent le parent pauvre du développement numérique. Des zones blanches subsistent, malgré l'extension du réseau filaire et la multiplication des antennes-relais.

La situation est variable selon les pays. En Europe du Nord ou sur la façade Atlantique, il s'agit d'un problème en phase de résolution. En revanche, la couverture dans les pays de l'Est est beaucoup plus préoccupante. Selon les données de la Commission européenne, l'accès au haut débit concerne moins de 85 % des Lettons, moins de 75 % des Slovènes et des Slovaques, et moins de 70 % des Polonais.

Aussi la Commission européenne a-t-elle promu un site web dédié à l'accès à Internet par satellite. Le site Broadband for all explique qu'il s'agit d'une piste visant "à réduire la fracture numérique", en ciblant tout particulièrement les zones blanches. Pour chaque pays de l'Union européenne, il y a au moins un opérateur spécialisé qui est proposé par le site.

Bien entendu, l'accès par satellite n'a pas que des avantages. Si le débit est généralement satisfaisant, des latences notables peuvent survenir, ce qui remet en question certaines pratiques en ligne (la téléphonie sur IP ou le jeu vidéo par exemple). Mais entre aucun accès Internet et un accès imparfait, celui habitant en zone blanche aura vite fait son choix.

Cela étant, le coût de l'équipement, élevé, entre aussi en ligne de compte. Outre l'abonnement mensuel, variable selon le débit, l'abonné doit acquérir le kit de connexion composé d'une parabole et d'un modem (quelques centaines d'euros) et payer l'intervention d'un professionnel pour installer l'ensemble. Autrement dit, l'entrée dans l'ère numérique est coûteuse pour le nouvel internaute.

Concernant la France, le choix de l'accès à Internet par satellite ne concerne qu'une minorité de foyers. Selon les données de l'Arcep, 450 000 ménages n'ont pas d'accès à l'ADSL du fait d'une distance trop importante avec un DSLAM. Mais c'est toujours 450 000 de trop. Neuf opérateurs sont ainsi listés : Alsatis, ViveOle, Connexion Verte, Nordnet, groupe Universat, Tooway, Ozone, SkyDSL Global GmbH et Wibox.

Selon la Commission européenne, en étendant la couverture satellitaire aux anciens pays du bloc soviétique, "chaque Européen a désormais réellement accès au haut débit". Ce qui ne veut évidemment pas dire que chaque Européen est effectivement raccordé. Car encore faut-il que tout le monde soit au courant... et accepte de payer un droit d'accès loin d'être donné.