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À l'aéroport chinois de Nanyang, la reconnaissance faciale remplace la carte d'embarquement

Une compagnie aérienne chinoise vient d'installer un dispositif de reconnaissance faciale à l'aéroport de Nanyang Jiangying. Ses passagers n'ont plus besoin de carte d'embarquement. Ils doivent télécharger une photo de leur visage dans une app avant de s'enregistrer.

Pour la première fois en Chine, une compagnie aérienne nationale a recours à la reconnaissance faciale. C'est à l'aéroport de Nanyang Jiangying que la technologie est désormais utilisée par la compagnie China Southern Airlines, depuis le 28 juin 2017 -- une petite révolution dans la manière de gérer le flux quotidien de passagers.

Les voyageurs n'ont en effet plus besoin de transporter avec eux une carte d'embarquement pour s'enregistrer. Ce sont les caméras de l'aéroport qui prennent le relais, et se chargent de comparer le visage des individus avec la photo de leur passeport. La reconnaissance faciale est aussi utilisée au niveau des portes d'embarquement.

Les voyageurs téléchargent une app

Cumulé avec les billets et factures électroniques, ce nouvel outil devrait permettre de simplifier l'enregistrement des passagers. Avant d'activer la reconnaissance faciale, la compagnie aérienne chinoise a prévenu ses passagers qu'ils devaient télécharger son application mobile et y intégrer une photo de leur visage, avant de se rendre à l'aéroport pour se faire enregistrer.

Le système de reconnaissance faciale compare alors les clichés sauvegardés dans l'application avec les photos du passeport des passagers, ainsi que leur visage au moment où ils se trouvent dans l'aéroport -- la manœuvre ne prend qu'une petite seconde.

La compagnie a par ailleurs précisé que l'ensemble du système était protégé par des mesures de chiffrement, afin d'éviter le vol des données personnelles des passagers -- sans toutefois mentionner qui était exactement en charge de la protection de ces informations précieuses.

China Southern Airlines prévoit de dupliquer cette technologie dans le nouvel aéroport de Pékin. En France, l'heure est encore à la phase des tests : en février 2017, l'aéroport Paris Charles-de-Gaulle commençait à explorer un nouveau système de reconnaissance faciale afin d'assurer le contrôle des passagers.

Si le gain de temps est évident, ces technologies interrogent sur l'usage toujours plus poussé des données personnelles et les potentielles dérives qui peuvent en découler.