Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Facebook prétend supprimer 66 000 publications haineuses par semaine

Alors que Facebook vient de passer la barre des deux milliards d'utilisateurs, le réseau social annonce un chiffre impressionnant. Il prétend supprimer des dizaines de milliers de contenus à caractère haineux chaque semaine.

Ça y est, le cap symbolique est passé : Facebook a franchi la barre des deux milliards d'utilisateurs. Ça fait beaucoup d'amis, et beaucoup de contenus indésirables à surveiller. Des dizaines de milliers de publications seraient ainsi supprimées chaque semaine sur sa plateforme, prétend le réseau social, en raison de leur caractère haineux.

Facebook vient en effet d'annoncer qu'il estimait à 66 000 le nombre de ces suppressions hebdomadaires. Le réseau social admet que l'effacement d'une telle quantité de contenus peut être assimilé à une forme de « censure », mais qu'il souhaite s'appliquer à définir plus précisément sur quels critères se fondent ces suppressions.

Facebook

Transparent... mais pas trop

L'entreprise fondée par Mark Zuckerberg définit les contenus haineux comme des attaques dirigées vers des personnes en raison de leur orientation sexuelle, de leur couleur de peau et d'autres critères qu'il se refuse à dévoiler -- sa promesse de transparence s'arrêtant donc là.

Le réseau s'appuie surtout sur les signalements émis par ses utilisateurs. Dire que la méthode semble perfectible est un euphémisme : en mai 2017, Facebook s'était retrouvé sommé par la justice autrichienne de supprimer des messages à caractère haineux.

Afin de pouvoir repérer davantage de contenus nécessitant une suppression, Facebook a précisé que 4 500 employés étaient mobilisés à l'heure actuelle. Le réseau social envisage de recruter 3 000 personnes supplémentaires en 2018.