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Nokia veut neutraliser le codec vidéo libre VP8

Le terrain n'est pas encore totalement dégagé pour l'adoption du VP8 comme standard universel supporté par tous les navigateurs et adopté par les éditeurs de vidéos en ligne. Alors que Google a signé un accord avec le consortium MPEG LA qui protégeait les intérêts du H.264, Nokia a décidé de se mettre lui aussi au travers de la route du projet WebM, en refusant de licencier ses technologies utilisées par le codec VP8.

Google pensait peut-être en avoir fini avec les menaces de procès en contrefaçon visant le codec VP8 qu'il distribue sous licence libre à travers le projet WebM soutenu notamment par Mozilla. Le 8 mars dernier, la firme de Mountain View a en effet signé un accord de licence avec MPEG-LA pour mettre fin à l'insécurité juridique entourant l'utilisation du codec par les éditeurs de services de vidéos en ligne. Mais c'était sans compter sur Nokia.

La firme finlandaise, que d'aucuns accusent d'être devenue "un pion de Microsoft", a en effet décidé de s'opposer à l'adoption du VP8 comme standard libre de droits, en faisant remarquer qu'il n'était pas partie à la signature de l'accord entre le MPEG LA et Google, et qu'il ne souhaitait pas en être.

Nokia a communiqué à l'IETF une liste de 86 brevets qu'il a déposés (dont 64 lui ont déjà été octroyés), et qu'il estime être incontournables pour la mise en oeuvre du codec VP8. Elle a précisé qu'elle ne souhaitait pas proposer ces brevets sous licence ouverte, ni même sous une licence FRAND (Fair Reasonable and Non-Discriminatory) qui l'obligerait à proposer les technologies dans des conditions contractuelles raisonnables et non-discriminatoires.

Dit autrement, Nokia se réserve la possibilité de poursuivre quiconque utilisera le codec VP8 sans avoir d'abord acquis les licences nécessaires auprès du Finlandais. Il ne s'agit pas d'une menace fictive, puisque Nokia a déjà porté plainte contre HTC en Allemagne pour l'utilisation du VP8, en visant deux brevets.

En réaction, le président de l'Association pour une infrastructure informationnelle libre (FFII), Benjamin Henrion, a appelé au boycott de Nokia :