Il vous arrive d’envoyer des messages à la mauvaise personne ? Ou vous n’êtes pas du genre à tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler ? WhatsApp pourrait bien vous venir en aide très bientôt.

Imaginez : vous discutez avec un ami sur WhatsApp et vous vous rendez compte que le dernier message que vous avez envoyé n’est pas tout à fait à propos. Hé bien, les envois que vous regrettez par la suite seront bientôt de l’histoire ancienne grâce à l’arrivée d’une fonctionnalité vous permettant de supprimer le message directement sur le terminal de votre contact, peut-être même avant qu’il ne l’ait lu.

Il a en effet été remarqué que l’application est en train d’évaluer, auprès de quelques  utilisateurs ayant accès à la version bêta du logiciel, cette option de suppression. Un expéditeur aurait alors une fenêtre de cinq minutes pour se rétracter et demander le retrait du message envoyé. Une fois passé ce délai, il ne sera plus possible de revenir en arrière : le message restera définitivement dans la conversation.

Dès lors qu'un smartphone sera utilisé dans la zone couverte par l'IMSI-catcher, les appels et SMS pourront être interceptés. (crédit : Pexels)

Le principe n’est pas neuf. Il existe déjà dans Viber, qui a introduit une fonctionnalité du même type dès 2015. Si vous envoyez un message à la mauvaise personne, si vous voulez faire une correction de faute de frappe ou si vous voulez modifier la correction automatique, qui fait parfois des siennes, l’application assure vos arrières, mais là aussi sous certaines conditions.

Utile dans certaines situations

Quelques interrogations demeurent : l’option fonctionne-t-elle avec les messages qui viennent d’être envoyés et qui ne sont pas encore lus ou est-elle aussi adaptée aux messages lus ? Y a-t-il une indication chez le récepteur qu’un message a été retiré de la conversation ? Et quid du risque de capture d’écran du message qu’il n’aura pas fallu envoyer ?

Ces questions trouveront peut-être leur réponse lorsque WhatsApp officialisera cette option — à supposer que la filiale de Facebook le fasse : cette feature pourrait au final ne pas donner satisfaction. Mais nul doute que du côté des utilisateurs, qui sont plus d’un milliard aujourd’hui, une telle fonctionnalité pourrait éviter bien des contrariétés avec ses proches.


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