Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Un grand label canadien se dresse contre la RIAA

Nettwerk Music Group, le plus grand label canadien et l'agence qui représente notamment des artistes comme Sarah Mclachlan, Avril Lavigne et les Barenaked Ladies, a décidé de se joindre à la lutte contre la RIAA, le cartel des majors de l'industrie du disque aux Etats-Unis.

Parmi les quelques 16.000 individus poursuivis par la RIAA pour avoir téléchargé et partagé des fichiers MP3 sur les réseaux P2P, figure David Greubel, accusé à 16 ans d'avoir partagé illégalement environ 600 chansons grâce à l'ordinateur familial. La RIAA a déposé plainte contre lui en août 2005. Mais comme l'explique l'avocat Charles Lee Mudd, qui a défendu plusieurs victimes de cette lotterie depuis les premières plaintes de 2003, "les défendeurs n'ont en général pas les ressources financières pour monter une campagne de défense solide et démontrer l'injustice des actions de la RIAA".

Qu'à cela ne tienne, Nettwerk Music Group se lance dans la batailleLe label canadien, qui défend les intérêts d'artistes réputés mondialement, a décidé de payer tous les frais de justice de David Greubel, et même l'intégralité des amendes auxquelles il pourrait être condamné.

"Porter plainte contre des amateurs de musique n'est pas la solution, c'est le problème", s'énerve Terry McBribe, le PDG de Nettwerk Music Group. "Les procédures en justice ça n'est pas du 'développement d'artiste'. Les procès sont un frein à la créativité et à la passion, et ils font mal au métier que j'adore", poursuit-il. "Les actions menées actuellement par la RIAA ne sont pas 'dans le meilleur intérêt' de mes artistes", achève le patron de la maison de disques.

"Merci mon Dieu qu'il y ait des gens comme lui", s'est exclamé David Greubel, soulagé mais conscient que derrière son cas se trouvent encore des milliers d'individus qui n'auront d'autres choix que de signer un chèque. Dans son cas, pour les 600 MP3 partagés, la RIAA avait exigé qu'il paye 9.000 $ à l'amiable, somme coupée en deux s'il payait rapidement.