100.000 $ pour l'upload d'un film qu'il n'a pas commis
Le studio hollywoodien s'est mis dans une situation délicate.
Paramount prétend que l'un des ordinateurs a été nettoyé de toute preuve. Mais Russel s'en défend. "Je ne sais même pas de quoi ils parlent. Je ne l'ai pas fait", proteste le présumé pirate.
En revanche, Russel explique qu'il avait chez lui une connexion Wi-Fi non sécurisée que quelqu'un aurait pu utiliser pour ces "méfaits". Evidemment, le studio refuse cette explication et a maintenu sa plainte. En effet s'il abandonnait là ses poursuites, l'affaire pourrait créer une sorte de "jurisprudence Wi-Fi" pour tous ceux qui sont accusés de piratage par les magnats de l'industrie culturelle. Elle préfère menacer l'homme de sa grosse voix et de son armée d'avocats pour le faire céder et lui faire remplir un chèque qui évitera à l'accusé de dépenser plus encore pour sa défense au tribunal.
Russel l'a-t-il fait, ne l'a-t-il pas fait ? Peu importe. Exiger 100.000 $ à une individu pour l'upload d'un film sur eDonkey/eMule alors que plusieurs milliers de personnes le font quotidiennement, n'a aucun sens.