Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Le Napster académique de l'Internet2 est né

L'Université de Pennsylvanie a dévoilé la première version de son client P2P dédié aux échanges académiques à travers le réseau Internet2 : LionShare.

La première fois que nous avons parlé de LionShare, c'était en octobre 2003Nous apprenions à l'époque que l'Université de Pennsylvannie s'était vue dotée d'une enveloppe de 1,1 million de dollars par la Fondation Andrew W. Mellon pour mettre au point un système de partage sur les réseaux universitaires.

La fondation Internet2 et l'Université Simon Fraser au Canada se sont joints au projet. Deux ans après, le logiciel est arrivé à mâturité. Dérivé du client LimeWire, LionShare 1.0 est maintenant disponible en téléchargement, mais uniquement pour les universitaires. Son code source est également distribué sous licence libre OSI. L'accent de LionShare est placé sur la sécurisation du réseau, aidée par l'architecture d'authentification MACE Shibboleth d'Internet2.

"Nous voulons connecter entre eux et de manière sécurisée les facultés, les chercheurs et les étudiants, à travers un réseau fermé qui permettra de partager des photos, des études, des documents de cours, des collections personnelles et d'autres types de contenus qui ne sont généralement pas accessibles avec les technologies actuelles", explique Michael Halm, le directeur du projet. "Les facultés de disciplines très différentes comme l'océanographie, la météorologie, l'agriculture, les arts et l'architecture, entre autres, peuvent envoyer des fichiers de gros volume telles que des vidéo, des données et des images à leurs pairs en quelques minutes".

Les mécanismes de sécurisation implantés dans LionShare permettent de gérer très précisemment les droits d'accès de l'ensemble des documents partagés, jusqu'à n'autoriser que certaines personnes désignées spécifiquement.

Bien sûr, pas question d'aborder la question du partage de films ou de musique protégés par le droit d'auteur... Avec la RIAA et la MPAA en membres du consortium Internet2, il s'agit d'un sujet plus tabou que jamais.