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Freiner avec son cerveau plutôt qu'avec son pied

Une équipe de chercheurs allemands a mis au point un système de freinage qui détecte l'intention du conducteur de freiner avant-même que son pied ne réagisse. Ce qui pourrait permettre de gagner de précieuses millisecondes pour éviter les accidents ou en amoindrir l'impact.

S'il vous permettait de freiner plus vite et d'éviter un crash mortel dans la voiture d'en face, porteriez-vous un casque capable de lire votre cerveau pour conduire ? Des chercheurs de l'Institut Technologique de Berlin ont mis au point un mécanisme de lecture des ondes cérébrales capable de capter l'intention du conducteur d'écraser la pédale de frein, avant que son propre pied n'ait eu le temps de réagir.

Les chercheurs allemands ont d'abord identifié les parties du cerveau qui étaient le plus actives au moment du freinage, puis ont demandé à un groupe de 18 cobayes de porter un casque d'électro-encéphalographie pour analyser leur cerveau pendant la conduite, dans un simulateur. Des capteurs sur le mollet permettaient aussi de capter le mouvement du pied. Les sujets devaient alors suivre un véhicule en maintenant une distance de 20 mètres maximum, sur une route très fréquentée et sinueuse. Par moment, le véhicule virtuel freinait brutalement, pour obliger le conducteur à réagir vite.

En captant les ondes du cerveau et en les transformant en ordre de freinage, les chercheurs ont réussi à gagner 130 millisecondes de temps de réaction, ce qui est considérable à grande vitesse. La sécurité des conducteurs pourrait donc être fortement améliorée par de tels systèmes, à condition que le freinage ne se déclenche qu'en cas de besoin (un freinage soudain et inattendu à 130 km/h sur l'autoroute serait excessivement dangereux). Mais l'avenir réside probablement bien davantage dans les voitures conduites par un pilote automatique, comme le teste notamment Google aux Etats-Unis, avec l'autorisation de l'état du Nevada.