La fin de l'itinérance entre Orange et Free approuvée par l'Arcep
Mis en place en 2011 pour aider Free à entrer sur le marché de la téléphonie mobile, l'accord d'itinérance nationale entre dans sa dernière ligne droite.
À six mois de l'échéance, Orange et Free ont conclu le 15 juin un accord d'extinction qui encadre l'arrêt progressif de l'itinérance. Cette phase durera plusieurs années : dans un communiqué publié par l'opérateur historique, il est indiqué que l'accord arrivera à son terme en 2020. La béquille sur laquelle s'appuie Free pour se hisser au niveau des autres opérateurs ne lui sera donc pas enlevée trop vite.
Un calendrier qui convient à l'autorité de régulation des télécommunications. L'Arcep a déclaré ce jeudi qu'il n'apparaît « pas nécessaire de demander aux opérateurs de modifier à nouveau leurs contrats ». La législation lui permet en effet d'intervenir à ce niveau « si cela s'avère nécessaire à la réalisation des objectifs de régulation ». Mais attention : l'Arcep continuera de veiller au grain
Le gendarme des télécoms « souligne qu'il sera très attentif à ce que les opérateurs informent clairement leurs clients quant à l'incidence de ces contrats sur la qualité du service qui leur est fourni ».
L'accord d'itinérance entre Orange et Free a pris effet lorsque Free a été capable d'assurer seul la couverture d'un quart de la population française vivant en métropole. Depuis, Free doit atteindre des paliers de couverture dont les dates ont été fixées à l'avance. À la fin de l'itinérance, l'opérateur devra couvrir lui-même au moins 90 % de la population française située en métropole.