L'Euro 2016 pousse les opérateurs à muscler la connexion mobile
L'Euro 2016 sera le plus connecté de l'histoire du tournoi.
Dans les stades
Chaque stade sera équipé d'environ 10 à 15 fois plus d'antennes qu'avant. Par exemple, au stade de France, « il y avait deux antennes avant, maintenant on en a installé 32 », nous affirme Pierre-Louis de Guillebon, directeur du projet technique du partenariat Orange avec l’Euro 2016. Chaque stade dispose d'un opérateur leader qui s'occupe de représenter l'ensemble des opérateurs auprès du stadier par rapport aux positions et infrastructures des antennes.
Orange est ainsi leader sur six stades, dont celui de Saint-Denis. Bouygues Telecom et SFR se partagent les quatre autres.
Même après l'Euro, ce dispositif sera maintenu. En termes de couverture 4G des stades, « il faut reconnaître que la France avait un important retard sur certains pays », explique Pierre-Louis de Guillebon. En effet, il y a encore seulement un an, se connecter à Internet dans un stade relevait parfois du parcours du combattant tant les antennes relais étaient saturées. « Avec l'Euro 2016, on a pu saisir l'opportunité d'être en pointe et de couvrir les stades de manière très importante en s'alliant avec les autres opérateurs », ajoute-t-il.
Dans les fans zones
La plupart des dix fans zones -- une pour chaque ville hôte -- bénéficieront aussi d'une couverture wifi haute densité mutualisé. La plus grande est celle de Paris sur le Champ-de-Mars. Celle -ci pourra accueillir jusqu'à 92 000 personnes. Orange affirme que 40 000 internautes pourront s'y connecter simultanément.
Même si le premier coup d'envoi n'a pas encore été sifflé, l'Euro 2016 est déjà présenté comme celui des réseaux sociaux. C'est pourquoi, dans le cadre d'une opération dédié aux supporters, Orange promet d'illuminer la Tour Eiffel, chaque soir de match, aux couleurs de l'équipe qui aura reçu le plus de soutien sur les réseaux sociaux.