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Google confirme Flash pour Android 2.2 et oppose sa vision ouverte à la politique d'Apple

L'intransigeance d'Apple sur certains sujets est une vraie aubaine pour Google. En effet, la firme de Mountain View peut facilement promouvoir Android en misant sur l'ouverture de la plate-forme, que ce soit pour les applications, les API ou les technologies tierces, comme le Flash. Une stratégie qui devrait amener Google à dominer le marché de la téléphonie mobile, estime le responsable du développement d'Android.

Alors que la prochaine mouture de l'iPhone O.S. a largement fait l'actualité ces dernières semaines, les systèmes d'exploitation mobiles concurrents sont récemment revenus sur le devant de la scène pour se rappeler à notre bon souvenir. C'est par exemple le cas de Google, qui a accordé hier un entretien au New York Times, en dépêchant Andy Rubin - le vice-président en charge de l'ingénierie - pour évoquer la prochaine version d'Android 2.2, actuellement connue sous le nom de code Froyo.

Pour le responsable du développement d'Android, il est essentiel de bien dissocier la politique menée par Apple en matière de téléphonie mobile et la stratégie imaginé par Google. À ses yeux, la différence est fondamentale. En effet, alors que la firme de Cupertino s'évertue à repousser constamment les tentatives d'Adobe d'investir ses appareils mobiles, le géant du web a choisi d'ouvrir son système à la technologie Flash.

"L'ouverture ne signifie pas prendre position sur des sujets qui peuvent profiter aux consommateurs" a affirmé Andy, en référence aux frictions entre Adobe et Apple sur le Flash. "Quand un Mac plante, la plupart du temps, c'est à cause de Flash. Personne n'utilisera plus le Flash. Le monde bouge vers le HTML5" avait lâché Steve Jobs il y a quelques mois, estimant qu'il n'est vraiment pas important de perdre son temps avec un outil instable, gourmand en ressources et verrouillé (sic).

Android triomphera sur le marché des smartphones grâce à sa politique d'ouverture, estime Andy Rubin. Les nouvelles conditions imposées aux développeurs souhaitant concevoir des applications mobiles pour l'App Store ou l'obligation de passer par l'HTML 5 pour afficher du contenu audio ou vidéo ne sont des bonnes tactiques. Elles finiront par se retourner contre Apple.

D'ailleurs, la dernière réaction de Steve Jobs a surpris du côté de Mountain View. Le patron d'Apple avait en effet conseillé aux amateurs de contenus pornographiques d'aller acheter un téléphone Android. "Je n'ai pas vraiment d'explication pour cette histoire" a déclaré Andy Rubin, mi-perplexe mi -amusé. "C'est une manière différente d'interagir avec le public et les médias" a-t-il conclu.

Au final, Google a cherché à opposer deux visions dans le petit monde des smartphones. D'un côté, il y a Apple et son intégration verticale complètement verrouillée, et de l'autre se trouve Google avec un Android, un système d'exploitation plus axé sur l'interopérabilité, la compatibilité et la diversité de l'expérience utilisateur. Du moins est-ce le message que le géant américain a souhaité faire passer.

Quant à savoir quelle aurait été la réaction de Google si un de ses ingénieurs avait oublié le prochaine smartphone de Google dans un bar, le vice-président de l'ingénierie a répondu en plaisantant qu'il aurait bien aimé que la presse en parle, comme si l'entreprise avait effectivement égaré un hypothétique Nexus One 2. Et de conclure que "plus on est ouvert, moins on a de secrets".