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L'extension de la redevance TV aux autres écrans refait parler d'elle

La nouvelle ministre de la culture, Audrey Azoulay, a indiqué qu'il faudra réfléchir à la manière d'intégrer les nouveaux modes de diffusion de la télévision (ordinateurs, tablettes, smartphones...) dans la redevance.

C'est un sujet absolument incontournable pour tout nouveau ministre de la culture en France : la contribution à l'audiovisuel public. De Christine Albanel à Aurélie Filippetti, en passant par Fleur Pellerin et Frédéric Mitterrand, aucun d'entre eux n'a pu esquiver cette question de la taxe télévisuelle. Elle arrive immanquablement lors des premiers mois de son mandat à la tête du ministère.

Sans surprise, Audrey Azoulay n'y a pas échappé.

Nommée le 11 février en remplacement de Fleur Pellerin, cette spécialiste du monde culturel et médiatique vient d'aborder l'avenir de la contribution à l'audiovisuel public au détour d'une question posée par Le Parisien ce mercredi. On y apprend ainsi que la fameuse extension de la taxe aux autres écrans permettant de recevoir la télévision est d'actualité.

« Aujourd'hui, la redevance repose uniquement sur la détention d'un poste, alors qu'on peut regarder la télévision sur Internet, les tablettes, les smartphones. Il faudra donc réfléchir à la manière d'intégrer ces nouveaux modes de diffusion dans la redevance », explique-t-elle. Une sortie qui intéressera sans doute la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. On devine bien pourquoi.

Reste que dans ce domaine, le président de la République, François Hollande, fait preuve d'une vive réserve. « Je n’y suis pas favorable », avait-t-il prévenu lors d'une conférence de presse en septembre. « Il peut y avoir d’autres pistes, et c’est à partir de la nécessité de financer le service public sans augmenter la redevance de façon déraisonnée que nous prendrons les décisions ».

Quelles sont ces autres pistes ? L'élargissement de l'assiette de la redevance ? Une hausse du prix annuel de la taxe ? Le retour de la publicité sur les chaînes publiques après 20 heures ? Pour la ministre, ces sujets « ne sont pas d'actualité ». Mais, tout comme dans le cas de l'assiette, la réflexion existe. « Quant à la pub, il y aura peut-être des équilibres à changer sur les chaînes publiques », lance-t-elle.

La suite au prochain épisode... ou au prochain ministre.