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Adobe vole au secours du Flash, fustigé par Apple

Après la virulente sortie de Steve Jobs contre le format Flash, Adobe s'est senti obligé de rappeler que non seulement le HTML 5 ne va pas supplanter tout de suite cette technologie, mais qu'en plus la plupart des constructeurs n'ont aucun problème avec cet outil. Sauf Apple, regrette la firme de San José.

Dire que le format Flash a mauvaise presse du côté de Cupertino est un euphémisme. Lundi dernier, devant une partie des employés d'Apple, Steve Jobs aurait tenu des propos particulièrement mordants sur cette technologie : "quand un Mac plante, la plupart du temps, c'est à cause de Flash. Personne n'utilisera plus le Flash. Le monde bouge vers le HTML 5" a estimé le grand manitou de la firme à la pomme, allant jusqu'à considérer Adobe comme une société "fainéante". "Ils ont les moyens de faire des choses intéressantes, mais ils refusent tout simplement de les faire. [...] Apple ne supporte pas le Flash, parce que ce format est beaucoup trop bugué" a-t-il asséné.

Il n'en fallait pas moins pour qu'Adobe réagisse à la charge de Steve Jobs. Dans une note publiée avant-hier, Kevin Lynch, le vice-président senior et architecte logiciel en chef du pôle Plate-forme, a répliqué aux critiques formulées par Steve Jobs, en rappelant d'une part que la plupart des constructeurs supportent cette technologie, mais qu'en plus, "Flash a été mis au point à l'origine pour les tablettes équipées de stylets, environ 15 ans avant que ce marché ne décolle".

Certes, il existe des outils alternatifs au Flash, comme le HTML 5, qui intéressent d'ailleurs les principales plates-formes de vidéo en ligne comme YouTube, Dailymotion ou Vimeo. Mais Kevin Lynch se veut prudent : "à long terme, certains considèrent que le HTML 5 va supplanter le Flash, en particulier avec les développements les plus récents du HTML 5. Je ne pense pas qu'une technologie va remplacer l'autre, et certainement pas ni demain ni dans un futur proche".

"Nous sommes prêts à adapter le Flash dans le navigateur de ces appareils mobiles, si Apple se décide à offrir ce choix à ses utilisateurs" a précisé Kevin Kynch. Il semble malgré tout qu'Apple ne bougera pas d'un iota, au grand désespoir d'Adobe. Une position qu'avait regretté la société quelques jours plus tôt: "Il semble qu'Apple continue d'imposer des restrictions techniques sur ses appareils qui limitent à la fois les éditeurs de contenus et les consommateurs. "Sans le support du Flash, les utilisateurs d'iPad (et des produits mobiles Apple) ne pourront pas accéder à l'ensemble du contenu web"

Toutefois, il est probable que des considérations financières aient commandé à Apple de rejeter le format Flash sur les appareils mobiles, bien avant une quelconque justification technique. En effet, la firme de Cupertino cherche surtout à conserver un marché sous contrôle en bloquant cette technologie. Forcément, si l'iPhone, l'iPod Touch et maintenant l'iPad pouvaient accéder à l'ensemble des contenus Flash sur Internet, l'AppStore d'Apple serait vite bien moins intéressant... et rentable.