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Un cabinet d'avocat tente une action contre Apple pour l'Erreur 53

Cela n'a pas été long : un cabinet d'avocat américain a enregistré une class action contre Apple et la fameuse Erreur 53 des iPhone.

Les actions en justice aux États-Unis, c'est un peu comme les objets connectés : comme vous ne trouverez plus d'objets qui n'a pas son module Wi-Fi pour enregistrer n'importe quoi, vous aurez du mal à trouver quelque chose dans l'univers qui n'a pas été attaqué au pays de l'Oncle Sam. Ce n'est donc pas étonnant qu'un cabinet d'avocats s'en prenne à Apple pour l'Erreur 53, qui, pour rappel, est plus un défaut de communication de Cupertino qu'une véritable injustice technologique.

Pour le cabinet PVCA, c'est une bonne raison d'aller devant les tribunauxLes avocats se demandent, comme nous le faisions, pourquoi les iPhone bloqués ont continué de fonctionner plusieurs mois avant d'être bloqués pour des raisons de sécurité. Pour eux, si cette raison était valable, l'iPhone aurait dû être bloqué immédiatement. L'argument est légitime et la suite l'est tout autant : Apple aurait dû prévenir ses clients en amont que des réparations auprès de prestataires peu scrupuleux des procédures de démontage et de remontage des appareils pouvaient entraîner ce genre de souci.

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Reste qu'après l'emballement médiatique, la fameuse Erreur 53 semble aujourd'hui bien moins grave qu'il n'y paraît. Elle ne fait par exemple pas du tout peur aux sociétés de réparation comme Save ou WeFix qui la connaissent très bien depuis trois ans et savent prendre les précautions nécessaires pour l'éviter. Si un mauvais réparateur touche à un câble de TouchID quand vous lui avez demandé de changer votre écran, difficile d'en vouloir au constructeur de votre smartphone qui souhaite empêcher le dit réparateur d'utiliser votre compte et votre argent en piratant l'accès au moyen de paiement. Gageons d'ailleurs que si un tel cas se présente, PVCA montera au créneau pour attaquer Apple sur un défaut de sécurisation de ses appareils.

Ce qui pose, enfin, la seule véritable question de cette affaire : quelle est la sécurité réelle d'un smartphone devenu porte-monnaie numérique ?