CES 2016 : Et si la voiture autonome était volante ?
Le CES, c'est aussi l'occasion pour certains constructeurs de montrer leurs projets les plus fous et de vendre du rêve.
le vieux fantasme de la voiture volante
Une fois à l'intérieur de ce quadricoptère, le passager rentre sa destination parmi une sélection et profite d'un vol de 23 minutes à basse altitude à une vitesse maximale de 100 km/h.
La société évoque un service qui pourrait faire concurrence à Uber par les airs. Avec 23 minutes d'autonomie et un temps de recharge de 4 heures, on imagine pour cela qu'il faudra un relai d'appareils pour effectuer des longues distances.
Concernant la sécurité, il faudra faire confiance au fabricant qui assure que l'appareil est parfaitement sans danger : celui-ci dispose en effet d'un système de double rotors qui lui permet de fonctionner en mode dégradé. Si une de ses hélices tombait en panne, cela ne devrait pas empêcher le drone de se poser dans la zone dégagée la plus proche. En cas de problème, il pourra également être contrôlé à distance par le centre d'assistance de la société... En attendant, le prototype n'a pas été testé devant le public du CES.
Quid de la législation ?
Avant de pouvoir utiliser les drones de EHang pour vous rendre au travail, ceux-ci devront également se frotter à la législation concernant les drones autonomes, d'autant que celle-ci s'avère plus lourde s'il y a un passager à bord. On pourra toujours se tourner vers un des autres drones de la marque chinoise, qui compte sans doute profiter du buzz autour de sa performance pour mettre en avant des produits plus accessibles : le prototype est en effet estimé à 200 000 $.