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La communauté P2P se rebelle contre les arnaques

Comme tout ce qui a du succès, le Peer-to-Peer a attiré dans son sillage de nombreuses âmes mal intentionnées. Les scammers ("arnaqueurs") pullulent depuis des mois en proposant à l'internaute mal renseigné de payer, souvent cher, pour télécharger un logiciel de P2P qu'ils n'ont pas créé. Mais le temps de la vengeance semble avoir sonné.

On recense actuellement près de 160 de ces sites qui font payer un "droit d'entrée" à des réseaux Peer-to-Peer par nature ouverts gratuitement à tout le monde. Allez sur eDonkey-MP3.com, et l'on vous fera par exemple payer un abonnement de $1.5 par mois pendant un an pour avoir le droit d'utiliser le logiciel de MetaMachine que chacun peut pourtant télécharger gratuitement sur le site officiel. Sur Suprnova.com, on se permet même de cloner le célèbre site en .org et de faire payer $29.95 l'accès.

Kazaa, eMule, eDonkey, WinMX, Piolet, Shareaza,... l'ensemble des logiciels les plus populaires sont ainsi détournés au bénéfice de ces sociétés sans scrupules qui jouent tous sur l'ambiguité "payant=légal" pour tromper le consommateur naïf. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à afficher fièrement un sigle "100% Legal"...

Mais le site TakebackP2P.tk a décidé de lancer la guerre contre ces sites en utilisant la force de la communauté et les moyens du bord : l'attaque de déni de service. Le visiteur est ainsi invité à se rendre sur une page qui rechargera automatiquement des centaines d'images par minutes stockées sur les serveurs des scammers. TakebackP2P espère ainsi faire gonfler les frais d'hébergements de ces sites d'arnarques pour les contraindre à arrêter. MethLabs, l'éditeur de PeerGuardian et de XS, a même créé un logiciel dédié, Webstorm, qui n'est pour l'instant pas distribué publiquement pour des raisons évitentes (son utilisation pourrait entraîner une résiliation immédiate de l'abonnement Internet).