Mark Zuckerberg va licencier 10 000 employés Meta, après en avoir viré 11 000
Pour la deuxième fois en moins de cinq mois, le groupe Meta annoncé un plan de départ massif pour ses salariés.
« L'année de l'efficacité »
En se séparant de 21 000 salariés en quelques mois, tout en gelant les embauches, Meta s'inscrit dans un mouvement qui concerne la quasi-totalité de la Silicon Valley. En grande forme pendant les confinements, qui ont plutôt profité aux entreprises tech, Meta a fait l'erreur d'embaucher trop massivement sans anticiper les risques d'une crise économique post-Covid. S'ajoute à cette erreur de vision la volonté de l'entreprise de tout miser sur le métavers, qui n'est pour l'instant qu'un immense gouffre financier. Les mauvais résultats de Meta ont provoqué l'effondrement de sa valeur boursière en 2022, ce qui a contraint l'entreprise à se restructurer.
Début février, Mark Zuckerberg avait annoncé que 2023 serait « l'année de l'efficacité » pour Meta, qui s'attend à retrouver l'équilibre dans les prochains mois. Cette volonté d'être plus rigoureux avait été bien accueillie par Wall Street, qui avait fait augmenter le cours de l'action de plus de 20 %. Sans surprise donc, Mark Zuckerberg commence sa déclaration du jour en mentionnant « l'année de l'efficacité ». Un détail qui n'a pas laissé indifférente la bourse new-yorkaise, l'action Meta a pris plus de 5 % à l'ouverture le 14 mars.
Amazon, Google, Microsoft, Uber, Twitter… La liste des entreprises qui ont licencié un grand nombre de leurs employés ne cesse de s'allonger, même si Meta est le premier à annoncer un second plan quelques mois plus tard. « Le changement n'est jamais facile, mais je sais que nous nous en sortirons et que nous en sortirons une entreprise encore plus forte, capable de créer de meilleurs produits plus rapidement et de vous permettre d'accomplir le meilleur travail de votre carrière » explique Mark Zuckerberg, qui tente de rester optimiste malgré cette situation inédite.