Après un an de bannissement, la plateforme de e-commerce Wish revient sur les moteurs de recherche et les boutiques d’applications en France.

Cette fois, c’est la bonne. Wish est de retour sur le web français. Plus d’un an après sa mise au ban, la plateforme d’e-commerce américaine est de nouveau référencée sur les moteurs de recherche en France. C’est le cas de Google et Qwant, selon nos constatations. Dans le cas de Bing, son index n’a manifestement pas encore été actualisé pour réintégrer le site.

Wish est de nouveau admissible sur le web français

Le retour en grâce de Wish fait suite à des « engagements » de la plateforme pour mieux protéger les consommateurs, rapporte la journaliste Laura Kayali, du site Politico. L’instruction faite aux moteurs de recherche ainsi qu’aux boutiques d’applications (Google Play pour Android et App Store pour iOS) d’autoriser le retour de Wish vient de la DGCCRF.

Contacté par notre consœur, un porte-parole de Google a confirmé avoir reçu de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) une notification l’autorisant à réintégrer Wish dans les versions françaises de ses services. La plateforme avait été exclue depuis le 23 novembre 2021, à cause des risques liés aux produits mis en vente.

Logo de Wish. // Source : Montage, Nino Barbey pour Numerama, Wikimedia/CC/Wish
Le logo de Wish. // Source : Montage, Nino Barbey pour Numerama, Wikimedia/CC/Wish

Wish est une plateforme réputée pour proposer des produits à très bas prix, dont la provenance est notamment chinoise. En 2021, l’enquête de la DGCCRF a pointé la pauvre qualité de plusieurs biens. Sur 140 accessoires, elle a relevé que « 90 % des appareils électriques analysés étaient considérés comme dangereux ». Même chose pour 62 % des bijoux et 45 % des jouets.

En conséquence, les autorités françaises ont décidé de bannir le site américain du web hexagonal, ainsi que de l’écosystème des applications. L’exclusion a donné lieu par la suite à une bataille devant les tribunaux, qui est remontée jusqu’au Conseil constitutionnel, sans succès. « Le numérique n’est pas au-dessus des lois », avait lancé, à l’époque, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Selon L’Informé, ce sont les efforts de Wish qui ont fini par payer. La DGCCRF a constaté la démarche positive de la plateforme, permettant son retour sur les moteurs de recherche et les boutiques d’applis. Trois jours avant, Wish écopait d’une amende de 3 millions d’euros pour des pratiques trompeuses, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

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