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Un tissu connecté pour réguler la température

Le Centre de Recherches Techniques VTT en Finlande développe une technique économique pour inclure de microscopiques canaux dans de la matière plastique, à usage textile ou cosmétique.

Grâce à la technique de production développée au Centre de Recherches Techniques VTT en Finlande, il sera bientôt possible de porter des vêtements chauffés ou rafraîchis par du liquide circulant dans un circuit de micro-canaux intégrés au tissu. Les micro-canaux peuvent être activés pour pomper du liquide froid ou chaud et ainsi réguler la température de l'ensemble du film plastique.

Si les tissus intelligents ne sont plus une nouveauté technologique (Ralph Lauren, Intel ou encore Google en ont déjà produit), leur coût restait tout de même très élevé comparé aux textiles classiques, et leur usage restreint à quelques domaines spécifiques, comme le sport et la santé.

Une production rapide et ÉCONOMIQUE

La technique de VTT permet une production rapide à grande échelle de micro-canaux, qui pourront être intégrés à du plastique souple ou rigide. L'impression 3D, lente et coûteuse, se limite à la batterie externe et aux micro-canaux, qui sont ensuite marqués dans le plastique par « hot embossing », une technique proche du gaufrage avec un tampon chaud.

L'intégration en plastique souple est utile pour produire des vêtements connectés, tandis que les micro-canaux sur plastique rigide permettent par exemple de diffuser des quantités très précises de parfum, de médicaments ou d'épices par un objet de la taille d'une carte de crédit.

VTT développe déjà un tissu intelligent contrôlable par smartphone, dont on pourrait à volonté ajuster la température. « Les canaux micro-fluidiques minuscules peuvent être comparés au système vasculaire », explique Ralph Liedert, chef de projet à VTT, contacté par Numerama. Le chercheur ajoute que « cela fonctionne exactement comme des vaisseaux sanguins, c'est important vu la proximité avec la peau ». Il assure aussi qu'il n'y a aucun risque de brûlure, même s'il n'a pas souhaité détailler sa technologie de thermorégulation, secret de fabrication oblige.