Au fait, pourquoi DALL-E s'appelle DALL-E ?
On aurait presque tendance à l'oublier, mais OpenAI ce n'est pas que ChatGPT.
DALL-E, comme d'autres outils du même genre (au hasard, Midjourney, mais aussi Stable Diffusion), mobilise des algorithmes d'intelligence artificielle pour générer des rendus. Ici, DALL-E s'appuie le modèle de langage GPT-3, lancé en mai 2020, sur lequel repose aussi ChatGPT (avec une version raffinée, GPT 3.5). DALL-E dispose de 12 milliards de paramètres pour travailler.
DALL-E, Dalí... Vous l'avez ?
À force d'en parler, tout ceci commence à être su. Mais ce qui est peut-être un peu moins connu, c'est le nom -- encore que, si vous avez un peu de jugeote, vous avez peut-être compris qu'il s'agissait d'un nom inspiré de Salvador Dalí, célèbre peintre espagnol et maître du surréalisme. Cette référence a été confirmée début janvier 2021, lors de la présentation de l'outil.
Mais ce n'est pas tout. Le nom reflète aussi l'influence d'un film d'animation de Pixar, WALL-E, qui met en scène un petit robot intelligent et inventif dont la mission est de nettoyer la Terre de ses déchets. L'agent conversationnel reprend d'ailleurs la stylisation du long-métrage d'animation, avec un titre tout en majuscule.
Une référence artistique à un peintre de renom et un clin d'œil à un film mettant une machine dotée d'une conscience. OpenAI pouvait difficilement faire mieux en termes de symbolique pour représenter DALL-E... cela même si la plateforme, aussi pointue soit-elle, n'a ni véritable conscience ni véritable talent artistique. Du moins, cette faculté lui est dénuée.