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Il existe 43 solutions (au moins) contre le changement climatique

Dans son dernier volet, le rapport du GIEC alerte sur l'importance d'agir dès maintenant. Mais il montre aussi combien toutes les solutions sont d'ores et déjà disponibles, et doivent seulement être accrues. 

Le rapport du GIEC, qui fait autorité sur l'état du bouleversement climatique, n'est pas réputé pour être optimiste. Et en effet, le constat présenté dans le 6e rapport, dont le dernier volet a été publié le 4 avril 2022, s'avère plutôt alarmant. L'humanité doit agir vite et amplement pour stopper les émissions de gaz à effet de serre : la fenêtre de tir, avant le point de non-retour est d'à peine quelques années.

Malgré tout, le GIEC n'est ni optimiste ni pessimiste : il dresse des observations concrètes à partir de l'analyse de toutes les connaissances scientifiquesCela signifie aussi que les solutions sont en toile de fond de chaque volet. Le dernier en date ne fait pas exception. Bien au contraire : « Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement », affirmait par communiqué le président du groupe, Hoesung Lee, qui osait d'ailleurs le mot « optimiste ».

Couverture du 6e rapport du GIEC partie III. // Source : IPCC/GIEC

Au sein du rapport lui-même, on trouve différentes pistes clés qui peuvent permettre de sortir des hautes émissions carbone et atteindre les objectifs : un pic maximal en 2025 puis une réduction de 40 % de toutes les émissions d'ici 2030. Le rapport met en avant des voies très concrètes dans chaque secteur de la société.

Ce graphique montre toutes les options existantes pour un futur vivable

Le graphique ci-dessous, issu du rapport, présente des options viables qui permettent de contribuer à une réduction « substantielle » des émissions de gaz à effet de serre. L'échelle de valeurs correspond au potentiel de réduction des émissions carbone (longueur de la ligne), et au coût financier des mesures liées (du plus froid au plus chaud).

Source : 6e rapport du GIEC, groupe III 4 avril 2022

Voici la liste des options citées sur le graphique :

Les options qui réduisent le plus les gaz à effet de serre

Dans le domaine de l'énergie, on peut relever que les options les plus significatives pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre sont l'énergie solaire et l'énergie éolienne. À noter, la présence du nucléaire qui est souvent citée comme source de transition au sein d'un mix énergétique avec le renouvelable. On constate par ailleurs que la plupart des mesures liées à l'alimentation et agriculture ont également un impact important. 

Dans le domaine de l'industrie, on observe que l'une des options les plus significatives est à trouver dans la transition de combustibles -- passer des combustibles fossiles, très polluants, à des sources renouvelables. Les nouveaux bâtiments à haute performance énergétique semblent également représenter une contribution importante à la réduction des gaz à effet de serre.

Mais il serait une erreur d'interprétation que de piocher telle ou telle mesure. Le rapport du GIEC insiste sur l'importance d'agir dès maintenant et amplement, cela signifie que, pour atteindre les objectifs, c'est bel et bien une combinaison accrue d'options qui est nécessaire.

https://www.youtube.com/watch?v=6mzQZShMfsE&ab_channel=Numerama