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Des États-Unis à Israël, le vaccin de Pfizer est efficace en conditions réelles

Les données qui nous viennent de plusieurs pays sont cohérentes sur l'efficacité des vaccins. Qu'en est-il de Pfizer et de Moderna ?

Voilà maintenant plusieurs mois qu'un certain nombre de vaccins contre le coronavirus SARS-CoV-2 sont utilisés dans le monde. La vaccination est notamment très avancée à Israël, au Royaume-Uni et aux États-Unis, dont l'on retire des données en conditions réelles. Les vaccins de Pfizer et Moderna prouvent-ils leur efficacité sur le terrain ?

États-Unis

Une étude menée par le CDC sur une cohorte de 3 950 personnes (essentiellement des soignants), et publiée ce lundi 29 mars 2021 dans Morbidity and Mortality Weekly Report, en arrive à la conclusion que « les vaccins à ARNm contre la maladie Covid-19 sont hautement efficaces pour éviter les infections dans les conditions réelles ». Cela concerne à la fois le vaccin de Pfizer et celui de Moderna.

D'après ces résultats, les personnes vaccinées ont 90 % moins de chance de contracter la maladie après la deuxième dose (vaccination complète), un chiffre qui reste de 80 % après une seule dose (vaccination partielle). En chiffres complets, il y a eu 161 infections au coronavirus dans le groupe non-vacciné ; 16 infections chez les personnes ayant reçu une première dose ; 3 infections chez celles ayant reçu les deux doses. Les vaccins freinent également les formes graves de la maladie.

Le CDC rappelle à partir de ces résultats que « la vaccination Covid-19 est recommandée pour toutes les personnes éligibles ». Aux États-Unis, l'usage des vaccins ARNm de Pfizer et Moderna est prépondérant. À ce jour, près de 140 millions de doses ont été injectées sur le sol américain et Joe Biden a déclaré que 90 % des adultes pourraient être éligibles d'ici le 19 avril.

Israël

Israël est également l'un des pays où la vaccination contre le coronavirus avance à un rythme de tête. Le taux est de 114 pour 100 habitants, ce qui signifie qu'une part majeure de la population a reçu une dose, voire les deux, et que le pays s'approche de l'immunité collective (taux de 120 doses pour 100 habitants).

Depuis quelques mois, le pays fait donc l'objet d'études en conditions réelles sur l'efficacité du vaccin Pfizer, quasiment le seul utilisé sur le territoire israélien. Un premier ensemble de données ont été publiées dans une revue scientifique (The New England Journal of Medecine), le 24 février. Basées sur un groupe de 600 000 personnes vaccinées et un autre groupe de 600 000 personnes qui n'étaient pas encore vaccinées lors de l'étude, les données montrent que le vaccin de Pfizer réduit de 94 % les infections symptomatiques. Pour les personnes infectées malgré la vaccination, les formes sévères sont réduites de 92 %.

D'autres données plus récentes ont été diffusées à la mi-mars 2021, mais elles ne sont pas encore publiées dans une revue scientifique, seulement accessibles par communiqué de presse. D'après ces résultats récents, à grande échelle le vaccin Pfizer serait efficace à 97 % contre les cas symptomatiques, les hospitalisations critiques et les décès ; et il freinerait les transmissions asymptomatiques de 94 %. « Le taux d’incidence dans la population entièrement vaccinée a massivement chuté par rapport à la population non vaccinée, montrant une baisse marquée des cas hospitalisés dus au COVID-19 », avait commenté le ministère de la santé israélien.

Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, les vaccins d'AstraZeneca et de Pfizer sont tous deux utilisés. Le pays vaccine à grande échelle depuis le début de l'année -- 33 millions de doses ont été administrées à ce jour.

Pour ce pays, on dispose notamment de données préliminaires (non publiées dans une revue scientifique), qui reposent sur plus de 7 millions d’adultes âgés de 70 ans et plus. L'échelle est plus grande par rapport aux autres études, mais plus restreinte en ciblage de population, ce qui en fait une portée très spécialisée. Si l'on se concentre sur le volet Pfizer de l'étude, alors :

En bref, des résultats cohérents

Comme pour AstraZeneca, une cohérence commence à naître entre les différentes analyses menées dans les conditions réelles. Si les chiffres varient encore selon les études et selon les populations étudiées, l'impact concret du vaccin de Pfizer sur la réduction des infections symptomatiques et des formes graves de la maladie n'est plus à prouver, que ce soit après une première dose ou encore davantage après une seconde.