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3 nouveaux départements confinés : toutes les annonces d'Oliver Véran

Lors d'une conférence de presse, ce 25 mars 2021, le ministre de la Santé Olivier Véran a fait un point sur la situation épidémique. Il a annoncé, à cette occasion, que trois nouveaux départements étaient placés en confinement.

La semaine dernière, 16 départements français ont été placés en confinement en raison d'une situation sanitaire très tendue. Le couvre-feu avait également été étendu à 19h en prévision de l'heure d'été. « La troisième vague est extrêmement importante. Nous pourrions être amenés à durcir selon l’évolution de la pandémie », a prévenu le Premier ministre Jean Castex, le 24 mars, lors d'une séance de questions au gouvernement.

Ce n'est toutefois pas lors de cette nouvelle conférence de presse qu'un durcissement a été confirmé. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s'est exprimé en l'absence de Jean Castex, pour annoncer principalement des mesures d'extension à de nouveaux territoires.

Récapitulatif

Trois départements s'ajoutent au confinement local, selon les mêmes mesures que les 16 autres départements :

Nouveaux départements confinés

Les départements de l'Aube, de la Nièvre et du Rhône vont s'ajouter aux seize départements confinés. « Il est apparu indispensable d'amplifier les mesures de restrictions », a expliqué Olivier Véran. Il se trouve en effet que le taux d’incidence dans le Rhône est de 383 pour 100 000 habitants, 329 dans la Nièvre, 445 dans l’Aube.

À compter de ce vendredi 26 mars et pour 3 semaines, s'appliquent dans ces 3 départements les mêmes mesures de freinage que dans les 16 autres départements concernés (les rassemblements de doivent pas dépasser 6 personnes, les déplacements au-delà de 10km doivent être justifiés par une attestation dérogatoire...).

Dans ces départements et partout ailleurs, le couvre-feu de 19h est toujours en vigueur.

Vers un durcissement ?

La fermeture des écoles est un « dernier recours », a encore insisté Olivier Véran, mais « des protocoles sanitaires renforcés » vont être établis prochainement a-t-il contrebalancé, admettant que ce sont des lieux de transmission du coronavirus. Reste à savoir quel sera le contenu de ce protocole renforcé, étant donné que le précédent « protocole renforcé » n'était pas assez renforcé selon plusieurs groupes de parents et de professeurs.

Pourquoi ne pas confiner à l'échelle nationale ? « C'est un niveau de contrainte extrême » sur la population, a répondu Olivier Véran, et « un coup d'arrêt pour l'économie », tant et si bien qu'il s'agit là encore d'un dernier recours selon le gouvernement. Le ministre estime également qu'il est « trop tôt » pour juger des effets des précédentes mesures localisées.

Situation sanitaire

« On est complètement saturés. Il n'y a plus de place en réanimation », alertait sur RTL Frederic Adnet, chef de service aux urgences de l’hôpital Avicenne de Bobigny en Seine-Saint-Denis. Olivier Véran est également revenu sur la situation sanitaire dans le pays, qui ne cesse de se dégrader : 45 000 personnes ont été testées positives ces dernières 24h.

Le niveau de circulation est variable d'une région à une autre (+80 % en une semaine par endroits), a précisé Olivier Véran pour justifier à nouveau le choix des confinements locaux plutôt que nationaux. « La pression sanitaire et hospitalière va continuer », a-t-il également ajouté. En Île-de-France notamment, 1 410 patients sont en réanimation ; 7 000 personnes sont hospitalisées. Le profil des patients est plus jeune et parfois sans aucune comorbidité, symbole de la « puissance de l'épidémie » dans la capitale. De fait, 2 200 lits de réanimation vont être prochainement ouverts en Île-de-France.

Olivier Véran est revenu sur le rajeunissement des profils hospitalisés et admis en réanimation, indiquant que c'était en effet une tendance forte. « Certes, les jeunes craignent moins, mais ils ne sont pas à l'abri », a rappelé le ministre.

Point vaccination

« La vaccination change la donne », a affirmé le ministre, rappelant que dès samedi, la vaccination sera ouverte à toutes les personnes de plus de 70 ans, qui auront le choix entre les médecins généralistes et les centres de vaccination.

« D'ici la mi-avril, nous aurons vacciné 10 millions de personnes », date à laquelle le vaccin de Johnson & Johnson fera également son arrivée en France.