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Conquête spatiale : les rendez-vous de SpaceX, l'ESA et la NASA à ne pas manquer en février 2020

En février, plusieurs fusées prendront leur envol un peu partout dans le monde pour diverses missions. Cela inclut le ravitaillement de la Station spatiale internationale, le déploiement de nouveaux satellites de communication ou encore le départ d'une sonde en direction du Soleil.

Il y aura en 2020 plusieurs missions à suivre pour qui s'intéresse à la conquête spatiale, avec notamment des opérations ambitieuses vers Mars et le Soleil, mais aussi des tests cruciaux pour préparer le retour des astronautes sur la Lune. Mais entre chacun de ces rendez-vous majeurs, qui concentreront sur eux toute l'attention médiatique, le calendrier de l'astronautique s'avère en réalité bien rempli.

Pour ne rien rater de ces opérations, certes moins spectaculaires que les évènements décrits ci-dessus, voici un calendrier des tirs qui doivent survenir jusqu'à la mi-février, avec un descriptif de chaque vol, sa date de lancement et son lieu de décollage. Ne sont citées ici que les activités dont la date est connue, même s'il est peut être amenée à changer, du fait notamment des conditions météorologiques.

Sauf mention contraire, les dates et les horaires concernent la France métropolitaine. D'autres tirs sont également évoqués pour février 2020, comme un nouvel envoi de 60 satellites SpaceX, cependant le calendrier exact n'a pas encore été arrêté. L'article sera donc mis à jour à mesure que les dates seront communiquées par les agences spatiales et les entreprises opérant des lanceurs.

6 février : envoi de 34 satellites OneWeb

Tout comme Starlink, OneWeb caresse le rêve de déployer des centaines de satellites interconnectés entre eux qui permettraient à des personnes partout dans le mode de se connecter à Internet. Le projet vise à pallier d'éventuelles insuffisances en matière d'infrastructures terrestres. La mise en place de la constellation a débuté en janvier 2019 avec un tir d'une fusée Soyouz.

Le premier tir, qui avait lieu en Guyane française, comportait seulement 6 satellites. Un an plus tard, le deuxième tir en contient presque six fois plus. Le lanceur, encore un Soyouz, en contiendra pas moins de 34 dans l'étage Fregat, qui accueille les charges utiles à envoyer en orbite. Les satellites seront positionnés sur l'orbite terrestre basse. D'autres tirs sont prévus dans l'année.

10 février : Solar Orbiter

La première moitié du mois de février sera marquée par un tir de la plus haute importance, puisqu'il s'agit du lancement de la mission Solar OrbiterComme vous vous en doutez, il est question ici d'envoyer une sonde qui orbitera autour du Soleil pour mieux comprendre son fonctionnement et les phénomènes qu'il génère. Elle embarque dix instruments scientifiques et est le fruit d'un partenariat entre la NASA et l'ESA.

Parmi ses champs d'études figurent le champ magnétique héliosphérique, les particules énergétiques solaires, le fonctionnement de l'héliosphère (cette espèce de « bulle » géante qui englobe tout le Système solaire), les perturbations interplanétaires transitoires ou bien le vent solaire. La mission doit durer entre 7 et 10 ans, soit jusqu’en 2027 ou 2030. Elle survolera aussi au passage Vénus.

15 février : ravitaillement de l'ISS

Une opération de ravitaillement de la Station spatiale internationale est planifiée pour le 15 février. Elle doit être assurée par une fusée Antares, dont la conception est assurée par la société Northrop Grumman. Elle propulsera le vaisseau cargo Cygnus, qui est construit par le même industriel. Il s'agit de la treizième mission opérée par Northrop pour le compte de la NASA, l'agence spatiale américaine.

La cargaison vise à acheminer de l'équipement, des vivres, des pièces de rechange et des instruments scientifiques, notamment pour des expériences incluant la culture de radis au sein d'une station spatiale, dans le cadre d'un travail sur la façon d'alimenter à long terme un équipage parti dans l'espace profond, la culture de tissus et de cellules et une étude sur le comportement et la propagation du feu dans l'espace.

18 février : envoi de 2 satellites

Arianespace organisera le 18 février le deuxième vol de l'année de sa fusée Ariane 5, qui sera dans quelques années remisée au placard avec l'arrivée d'Ariane 6. La mission est assez simple : il s'agit de transporter deux satellites, l'un au profit d'un opérateur japonais (SKY Perfect JSAT), l'autre pour le compte d'un opérateur sud-coréen (Korea Aerospace Research Institute -- KARI).

Les deux satellites ont des missions très différentes : le premier vise à améliorer la couverture en matière de télécommunications en Extrême-Orient, tout particulièrement au niveau du Japon. Le second a un but scientifique, puisqu'il s'agit de surveiller l'état des océans et de l'environnement depuis l'espace. Les deux satellites seront positionnés en orbite géostationnaire, à 35 786 km d'altitude.

20 février : un satellite militaire russe

Le 20 février sera-t-il la bonne date pour l'envoi du satellite militaire russe Meridian-M ? Le tir a été plusieurs fois reporté en janvier et en février, notamment à cause d'un souci qui a été détecté dans le troisième étage de la fusée Soyouz. Si aucun autre report n'a lieu, et si tout se passe bien, ce satellite sera le huitième de sa série à être déployé par la Russie pour consolider son réseau de communication dans le nord et l'est du pays.

27 février : premier tir d'une fusée Astra

Ce sera le baptême du feu pour la startup Astra. Le 27 février, elle souhaite démontrer sa capacité à créer des fusées bon marché, pouvant être produites de manière industrielle et ainsi effectuer des vols spatiaux à la chaîne, en visant l'orbite terrestre basse. Dans un portrait sur Bloomberg, les fondateurs disent qu'ils veulent être le FedEx de l'espace. Astra n'a que trois ans d'existence. Le pari est audacieux.