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Modules habitables : la NASA avance dans la privatisation de l'ISS

Le secteur privé est de plus en plus impliqué dans les activités liées à la Station spatiale internationale. Derrière exemple en date, la décision de la NASA de sélectionner l'entreprise Axiom Space pour fournir des modules habitables.

Depuis quelques années, la NASA se prépare à un désengagement progressif de ses obligations dans la Station spatiale internationale (ISS), afin de se focaliser sur des opérations plus lointaines et complexes : le retour sur la Lune dans les années 2020 puis, lors de la décennie suivante, une expédition sur Mars. Ce faisant, le retrait de la NASA pose la question du devenir de l'ISS.

La piste la plus plausible est celle d'une privatisation partielle de la station, de façon à lui permettre de poursuivre ses activités. Ainsi, l'administrateur de l'agence spatiale américaine, Jim Bridenstine, a confirmé par le passé l'existence de discussions avec certaines entreprises : « Nous sommes maintenant dans une position où il y a des gens qui peuvent s’occuper de la gestion commerciale de l’ISS ».

Au moins un module en 2024

Cette perspective a connu lundi 27 janvier une avancée notable, avec l'annonce, par la NASA, de la sélection de l'entreprise Axiom Space pour fournir « au moins un » module commercial habitable. Selon les prévisions de l'entreprise, le module sera prêt pour une mise en orbite et un arrimage à l'ISS au second semestre 2020. Le projet de la NASA porte sur un fonctionnement de cinq ans, prolongeable de deux ans.

Axiom Space pourrait être amené à fournir d'autres modules pour le compte de la NASA, dans le cadre d'un partenariat de long terme. Dans certains visuels fournis par le groupe, il pourrait même être envisagé de détacher les modules d'Axiom Space, de façon à en faire une station spatiale à part, dans la perspective de favoriser des opportunités économiques en orbite terrestre basse.

Le secteur privé de plus en plus impliqué

L'implication du secteur privé dans l'ISS se remarque déjà dans les opérations de livraison de ravitaillement et, prochainement, dans l'acheminement des équipages. Une entreprise comme SpaceX délivre déjà périodiquement des cargos et va participer, comme Boeing, au transport d'astronautes. L'accès à l'ISS est même possible à de fortunés voyageurs : deux touristes spatiaux sont attendus en 2021.

Si la NASA occupe une place importante dans la supervision de l'ISS, la station n'est pas un projet purement américain, néanmoins. 14 autres États sont impliqués. Cette diversité de parties prenantes suggère de fait une diversité des points de vue sur ce qu'il faut faire de l'ISS. D'autant qu'un traité existe sur l'ISS, et celui-ci ne prévoit rien sur l'accession d'un nouveau membre, qu'il soit public ou privé.