La montre connectée d’Apple peut permettre de détecter un trouble cardiaque, la fibrillation atriale. 400 000 participants ont pris part à une étude sur l’Apple Watch, menée par une école de médecine.

L’Apple Watch peut permette d’identifier correctement une anomalie du rythme cardiaque. Le 16 mars 2019, l’École de médecine de l’université Stanford (Palo Alto, Californie) a confirmé que la montre connectée pouvait servir à détecter la fibrillation atriale, un trouble du rythme cardiaque.

L’étude, menée depuis le mois de novembre, devait permettre de conclure si une application mobile, qui utilise les données d’un capteur mesurant la fréquence cardiaque, pouvait repérer efficacement ce trouble. 400 000 personnes ont participé à cette étude.

Un exemple de notification reçue par les participants de l'étude. // Source : Apple

Un exemple de notification reçue par les participants de l'étude.

Source : Apple

Des notifications en cas de pouls irrégulier

« Seulement 0,5 % des participants ont reçu des notifications de pouls irrégulier, une découverte importante pour les inquiétudes liées aux notifications excessives », écrit l’université Stanford dans un communiqué. Pour vérifier la pertinence des informations enregistrées par l’Apple Watch, elles ont été comparées à des électrocardiogrammes. L’algorithme de détection du pouls s’est révélé efficace à 71 % pour prédire les irrégularités.

Au cours de l’étude, les participants devaient utiliser une Apple Watch (Series 1, 2 ou 3) et un iPhone. La dernière version de la montre connectée, qui met clairement le cap sur la santé, n’a pas été utilisée car elle est sortie après le lancement de l’étude. Par l’intermédiaire de l’app Apple Heart Study, les participants ont reçu des notifications lorsque le capteur mesurait un pouls irrégulier. Ils étaient alors invités à réaliser une consultation de télémédecine puis à porter des patchs enregistrant leur rythme cardiaque pendant une semaine.

Des patchs pour enregistrer le rythme cardiaque

« Un tiers (34 %) des participants qui ont reçu des notifications de pouls irrégulier et qui ont ensuite utilisé un patch ECG [ndlr : électrocardiogramme] plus d’une semaine plus tard ont présenté une fibrillation atriale », complète l’université Stanford.

Pour les chercheurs spécialistes de la médecine cardiovasculaire, cette étude souligne « l’impact potentiel d’une technologie portable sur le système de santé ». Ce n’est pas la première fois que l’Apple Watch s’illustre dans ce domaine : en mai 2018, la montre connecté a aidé une jeune femme qui était atteinte d’une maladie chronique.


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