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Après 17 jours, l'orque endeuillée Tahlequah a laissé sombrer la carcasse de son bébé

J35, aussi appelée Tahlequah, n'a pas lâché le corps sans vie de son petit pendant près de 17 jours. Après plusieurs centaines de kilomètres, la maman orque endeuillée l'a relâché.

Ce dimanche 12 août, la funèbre traversée de Tahlequah, l'orque femelle poussant le cadavre de son bébé, a pris fin. La nouvelle a été rapportée par le Center for Whale Research sur son blog. C'est la conclusion d'un long deuil de 17 jours et plus de 1 500 kilomètres parcourus.

Au-delà de ce qui se présente comme un simple aléa naturel, c'est une nouvelle perte pour une espèce en déclin dont les nouveaux-nés peinent à survivre.

https://twitter.com/CBSNews/status/1027558773433544704

Depuis vingt ans, 75 % des nouveaux-nés ne survivent pas

Le 26 juillet 2018, le Center for Whale Research annonçait avec douleur le décès du bébé qu'avait mis au monde J35, aussi appelée Tahlequah, une orque résidente du Sud. La mère aurait, de manière répétée, remonté le corps de son nouveau-né vers la surface jusqu'à le pousser sur plus de 1 500 kilomètres. Elle continuera ce rituel plus de deux semaines. Le deuil chez les cétacés n'est pas rare et des mères poussant leur nouveau-né ont déjà pu être observées, mais jamais sur une aussi longue période. Ces comportements peuvent mettre l'orque endeuillée en danger en raison de la dénutrition qui en résulte.

La population des orques est en déclin. Aucune gestation n'a été fructueuse depuis les trois dernières années et les observations montrent qu'au cours de ces deux décennies, 75 % des nouveaux-nés n'ont pas survécu. « La population des orques résidentes du Sud ne peut survivre si elle est incapable de se reproduire, » s'inquiète le Centre.

La raison de ce déclin ? Une chaîne alimentaire perturbée par la raréfaction du saumon, source de nourriture première pour l'orque résidente du Sud, également classée « en danger » voire éteintes pour certaines espèces. Son élevage n'est pas suffisant pour subvenir aux besoins de ces cétacés. Pollution et surpêche ne sont pas étrangers à l'explication de ce déséquilibre.

https://twitter.com/CWROrcas/status/1028643620063072256

En attendant, l'orque Tahlequah a repris goût à la vie. Elle a été observée en train de chasser un banc de saumon par les chercheurs du Center for Whale Research et semble en bonne santé.