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Le télescope spatial Kepler a pu contacter la NASA malgré sa panne imminente

Kepler a pu adresser ses dernières données à la NASA malgré l'épuisement de ses réserves de carburant. Le télescope spatial pourrait tenter une dernière campagne d'observation de l'espace avant de tomber en panne.

Alors que le nouveau télescope spatial de la NASA, TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite), a commencé ses observations fin juillet, les astronomes auront encore des données fournies par Kepler à se mettre sous la dent. En effet, l'engin a pu quitter au début du mois son état d'hibernation et transmettre aux opérateurs au sol sa toute dernière collecte d'information.

C'est bien sûr une bonne nouvelle, car Kepler est sur le point de tomber en panne : ses réserves de carburant sont pratiquement épuiséesIl y a par conséquent une incertitude élevée sur la capacité du télescope spatial à mener une ultime campagne d'observation avant de passer définitivement la main à TESS et James-Webb, dont le lancement ne surviendra pas avant 2021.

https://twitter.com/NASAKepler/status/1025409602861449222

Le rapatriement des données ne pouvait avoir lieu avant, car il faut attendre la disponibilité d'un créneau dans le cadre du réseau de communications avec l’espace lointain, mais aussi procéder à une manœuvre lui permettant de diriger son antenne vers la Terre. L'ensemble couvre des observations ayant eu lieu de la mi-mai au mois de juillet. La prochaine mission débute ce mois-ci.

Au total, Kepler a mené à bien dix-huit campagnes d'observation depuis son lancement en 2009. L'appareil aura largement donné satisfaction, puisqu'il aura servi bien des années après sa mission initiale, qui ne devait durer que trois ans et demi, et qu'il aura subi quelques avaries pendant sa carrière, notamment en 2012 et 2013. Mais c'était sans compter l'ingéniosité des responsables du projet.

En Europe aussi, la traque des exoplanètes est une activité qui séduit. L'an passé, la mission PLATO (PLAnetary Transits and Oscillations of stars, soit l’étude des transits planétaires et des oscillations stellaires) a été approuvée par l'Agence spatiale européenne. Il faudra toutefois faire preuve de patience : l'engin, prévu pour durer quatre ans, ne sera pas opérationnel avant 2026.