Avec son appareil iQ, la startup Butterfly Network veut faciliter les examens d’échographie. Directement connecté à un smartphone, l’objet envoie les images obtenues par ultrasons sur l’écran.

Les anciens élèves du Massachusetts Institute of Technology sont nombreux à innover dans le domaine de la santé. Après la startup PlenOptika, dont l’appareil portatif peut mesurer la vue d’un patient en quelques secondes, le prestigieux institut présente désormais le travail de Butterfly Network, une entreprise co-fondée par l’un de ses diplômés, l’ingénieur Nevadra Sanchez.

Cette startup ambitionne de faire de l’échographie un examen médical plus simple et nécessitant un matériel moins encombrant. À cette fin, Butterfly Network a mis au point un appareil, baptisé iQ, qui tient dans une main. L’objet fonctionne en binôme avec un smartphone, sur l’écran duquel apparaissent les images capturées grâce aux ultrasons.

Butterfly Network

Butterfly Network

Branché à un iPhone

L’imagerie est téléchargée dans un cloud par cet appareil. L’idée est alors que le personnel médical, ayant préalablement obtenu l’accès à ce cloud, puisse formuler une analyse des images directement depuis un smartphone.

Tandis que les appareils d’échographie coûtent entre 15 000 et 100 000 $ (soit entre 12 000 et 81 000 €), le iQ est commercialisé pour la somme de 2 000 $ par Butterfly Network (soit 1 600 €). Outre son prix avantageux, il se veut facile à manipuler, et se branche à un iPhone à l’aide d’un câble Lightning Jack.

iQ se veut à la fois portable et économique

À l’intérieur de l’objet, qui ressemble à une sorte de rasoir électrique, la startup a intégré un système à ultrasons sur une puce. Depuis novembre 2017, le dispositif est autorisé par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), ce qui lui permet d’être utilisé à des fins médicales. Parmi ses champs d’application, on trouve notamment l’urologie, la cardiologie ou la gynécologie.

Butterfly Network a désormais enregistré des « centaines de milliers de commandes » et s’apprête à effectuer les premières livraisons du iQ dans les mois à venir. Si la startup vise d’abord les médecins, elle espère ouvrir aux ambulanciers et aux infirmiers la possibilité d’utiliser sa technologie.

Une première version de cet article présentait iQ comme un appareil de radiologie, et non d’échographie. Il s’agissait d’une erreur de notre part, elle a été corrigée le 19 février 2018.

Source : Numerama

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