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Alcatel-Lucent et Nokia : ce qui est prévu pour l'emploi et l'investissement

La fusion entre Alcatel-Lucent et Nokia est accompagnée d'un certain nombre d'engagements aussi bien sur l'emploi, qui ne sera pas réduit pendant deux ans ans, que sur l'investissement, qui se chiffre à plusieurs millions d'euros.

Annoncée ce mercredi à la surprise générale, la fusion entre Nokia et Alcatel-Lucent pour faire du futur ensemble un géant des télécoms est assortie d'un certain nombre d'obligations que l'entreprise finlandaise, qui sera fortement représentée dans la nouvelle entité, s'est engagée à respecter. Ces engagements (.pdf) concernent aussi bien l'emploi que l'investissement en France.

POSTES

Concernant les postes dans l'Hexagone, aucune suppression ne sera programmée pendant une période de deux ans suivant la finalisation de la fusion entre les deux sociétés. En revanche, le plan "Shift" initié par Alcatel-Lucent, qui prévoit la suppression de 600 postes et la fermeture de plusieurs sites, sera poursuivi. Celui-ci a été dévoilé en juin 2013, bien avant le rapprochement avec Nokia.

L'alliance entre les deux groupes aura aussi un effet favorable sur l'emploi, puisqu'il est question de recruter 500 personnes dans le département recherche & développement, soit une hausse des effectifs de 25 %. Ce renfort sera conservé pendant quatre ans après la fin de l'opération entre Nokia et Alcatel-Lucent. En tout, 2500 personnes travailleront sur la R&D en France.

INVESTISSEMENTS

En plus des emplois, il est attendu de la nouvelle entité qu'elle "localise en France le pilotage de l"activité d"innovation et de recherche au plan mondial pour le nouveau groupe" (dont la recherche dans les réseaux) et "renforce les sites de Lannion et de Villarceaux" pour en faire des centres de pointe sur la 5G, les small cells, la cybersécurité, les plateformes de gestion des réseaux IP et les faisceaux hertziens.

Le futur groupe devra aussi investir : 15 millions d'euros par an dans des plateformes de test mutualisées pour des technologies concernées par les plans de la "Nouvelle France Industrielle" ; 5 millions d'euros par an en direction du monde universitaire pour soutenir la recherche ; un fonds de 100 millions d'euros pour soutenir des secteurs high-tech dans lesquels la France est très présente.

( photo :  CC BY-NC-ND Alcatel-Lucent )