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Droit à l'oubli : en France, Google accepte une demande sur deux

Google a mis à jour son rapport de transparence sur le droit à l'oubli imposé par la cour de justice de l'Union européenne. Il apparaît que les Français sont ceux qui sollicitent le plus la firme de Mountain View en Europe. Et Google retire pour le moment pratiquement un lien sur deux.

En Europe, les Français sont ceux qui sollicitent le plus le droit à l'oubli via le formulaire que Google a mis en place suite à l'arrêt désormais célèbre de la cour de justice de l'Union européenne. C'est ce qui ressort du rapport de transparence mis en ligne par la firme de Mountain View à propos des "demandes de suppression de contenus liés à la vie privée dans les résultats de recherche".

Le rapport, qui a été mis à jour ce jeudi, signale en effet que Google a reçu 28 898 demandes venant de France portant sur 89 125 liens. En comparaison, les Allemands ont adressé 24 979 requêtes visant 88 873 adresses, les Britanniques 18 304 demandes pour 63 606 URL, l'Espagne 13 316 requêtes pour 43 383 liens et l'Italie 11 379 sollicitations visant 39 530 URL.

Dans le cas de France, Google valide près d'une demande sur deux. 36 375 liens ont en effet été retirés du moteur, soit 51,5 % du total, tandis que les 34 272 autres ont été conservées dans l'index, soit 48,5 %. À noter que ce retrait ne concerne que les versions européennes de Google. Par exemple, les liens retirés sur Google France sont toujours accessibles sur Google Japon.

Dans son rapport,  Google a publié quinze exemples de demandes qu'il a reçues. Aucun ne concerne la France : les cas cités par l'entreprise américaine concernent l'Italie, la Suisse, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Cela étant, ils permettent de comparer des requêtes qui sont approuvées par le moteur de recherche avec celles qui sont rejetées.

Par exemple, en Italie : "une femme a demandé la suppression d'un article vieux de plusieurs décennies sur l'assassinat de son mari et dans lequel son nom apparaissait. Nous avons supprimé des résultats de recherche la page comportant son nom".

En revanche, en Suisse : "un professionnel de la finance nous a demandé de supprimer plus de 10 liens vers des pages relatives à son arrestation et à sa condamnation pour des délits financiers. Nous n'avons pas supprimé les pages des résultats de recherche".

Google publie enfin un classement des sites les plus concernés par les requêtes de déréférencement. On trouve essentiellement des réseaux sociaux (Facebook, Badoo), des agrégateurs de données personnelles (Yasni, Yatedo, Profileengine), mais aussi des sites comme YouTube et Wherevent.

Cette mise à jour du rapport de transparence survient au moment où Google effectue un tour européen avec son comité consultatif pour solliciter l'opinion de spécialistes sur le droit à l'oubli et la manière dont il est mis en œuvre sur le Vieux Continent. Google est ainsi passé à Paris le 25 septembre et doit encore se rendre à Berlin, à Londres et à Bruxelles.