L’entreprise Statlife a créé un logiciel qui estime le risque de cancer du sein à partir d’une analyse de données. Parmi les facteurs considérés par Mammorisk, la densité mammaire apporte une précision supplémentaire dans le diagnostic de chaque patiente.

Les chercheurs américains ne sont pas les seuls à travailler sur le potentiel des nouvelles technologies pour améliorer la prévention du cancer du sein. Tandis que le laboratoire du MIT entraîne une intelligence artificielle à cette fin, en France l’Institut Gustave Roussy — spécialisé dans la recherche contre le cancer — explore la piste d’un logiciel permettant de personnaliser le dépistage.

Mis au point par la société Statlife, ce logiciel baptisé Mammorisk s’appuie sur une analyse de données des dépistages français et américains, réalisés sur un million de femmes. « La technologie utilisée par MammoRisk permet d’évaluer, à partir d’une base de données d’individus suivis dans le temps, les risques d’un individu par comparaison au devenir de ses voisins ‘ les plus proches’ », explique Statlife sur son site.

Une analyse des données des dépistages français et américains

En calculant la probabilité de chaque femme de développer un cancer du sein, à partir de 40 ans et dans les cinq ans à venir, le logiciel permet de connaître à quelle fréquence la patiente devrait effectuer un examen clinique et une mammographie de dépistage.

Statlife

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4 facteurs, dont la densité mammaire

Outre les trois critères déjà utilisés dans les évaluations actuelles — âge, nombre de cancers du sein dans la famille, biopsie mammaire –, Mammorisk ajoute un quatrième facteur qui est celui de la densité mammaire. Il s’agit de la quantité relative des différents tissus composant le sein : le tissu conjonctif et glandulaire, et le tissu graisseux.

Par ailleurs, le logiciel Mammorisk présente l’intérêt de pouvoir être utilisé dans un cloud, qui permet à la fois d’estimer la densité mammaire et le risque de développer un cancer du sein.

Aux Pays-Bas, c’est l’examen de la mammographie en lui même qui fait l’objet d’une recherche fondée sur la technologie de la 3D, afin de minimiser le stress des patientes et de proposer un examen moins douloureux.

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