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Les aliens ne se cachent pas derrière les étranges signaux radio de l'étoile Ross 128

Les curieux qui voulaient voir, dans les mystérieux signaux radios en provenance d'une étoile naine proche de la Terre, des signes de contact extraterrestres, avaient tort : le début de conclusion des scientifiques concernés écarte irrémédiablement cette piste.

Le 12 juillet dernier, les scientifiques de l'observatoire Arecibo, à Porto Rico,  s'interrogeaient dans un article de blog sur des signaux jugés « très étranges » pour une étoile naine rouge assez « proche » de la Terre -- à 11 années-lumière. Repérés entre avril et mai 2017, ils semblaient provenir de l'étoile connue sous le nom de Ross 128.

Les scientifiques y reconnaissent leurs doutes : « Nous pensons que ces signaux ne sont pas des interférences radio locales puisqu'elles sont propres à Ross 128 et que les observations menées auprès d'autres étoiles juste avant et juste après n'ont rien montré de semblable. »

« Spoiler : il ne s'agit pas d'aliens »

Ils envisagent alors 3 explications -- chacune présentant ses limites : soit il s'agit d'émissions de Ross 128 semblables à des éruptions solaires, soit ces émissions proviennent d'un objet situé dans le champ d'observation de Ross 128. Troisième scénario possible : il s'agirait d'une simple explosion d'un satellite de l'étoile.

Depuis, l'équipe a multiplié les observations et dévoilé une partie de ses conclusions, relayée par son responsable Abel Mendez, sur Twitter, ce mardi 18 juillet : « Nous attendons les résultats pour aboutir plus tard dans la semaine à une conclusion sur la nature des signaux de #Ross128. Spoiler : il ne s'agit pas d'aliens. »

https://twitter.com/ProfAbelMendez/status/887209327957815301

De quoi doucher les espoirs des curieux convaincus que ces signaux révélaient l'existence de petits hommes verts (ou gris), en attendant de savoir si l'équipe a pu identifier la nature de ces signaux ou reste bredouille.

Ces incertitudes rappellent celles de l'astronome Massimo Marengo au sujet des pulsars :« Cela me fait penser à la première fois où nous avons découvert les pulsars. Ils émettaient de curieux signaux que personne n’avait jamais vu auparavant et le premier qui a été découvert a été nommé LGM-1, pour Little Green Men-1 [Petits hommes verts] ». Depuis, grâce aux recherches menées, les scientifiques ont compris qu'il s'agissait de phénomènes  on ne peut plus naturels.