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Avant de rechercher la vie sur Mars, la Nasa entraîne son rover dans le désert du Chili

La Nasa teste l'un de ses rovers dans le désert d'Atacama, au Chili, pour ses futures missions de détection de vie humaine sur Mars. L'aridité de cette zone en fait le lieu d'expérimentation idéal.

La clé de la vie sur Mars se trouve-t-elle dans le désert d'Atacama, au Chili ? La Nasa y travaille en tout cas pour maximiser les chances de réussite de ses futures missions spatiales grâce aux tests de son rover, le KREX-2.

Ce désert, très similaire aux dunes rouges de Mars, est parfait pour multiplier les essais de la perceuse légère longue de 2 mètres du rover, ainsi que ses trois capteurs et son bras robotique, lui qui doit analyser des échantillons de terre à la recherche de 512 composés biologiques qui pourraient présenter des traces de vie. L'agence spatiale américaine résume clairement son objectif :  « Le projet vise à démontrer que l'exploration, le perçage et la détection de la vie peuvent se faire ensemble, avec l'objectif de prouver la faisabilité technique et l'intérêt scientifique d'une mission de recherche de vie sur Mars. »

En analysant la zone, les 35 scientifiques et ingénieurs de la Nasa ont pu constater que le désert est exposé à un environnement très sec et à des rayonnements ultraviolets depuis des millions d'années -- soit entre 10 et 15 millions d'années. Par conséquent, les rares formes de vie présentes dans le désert, comme les microbes, se cachent sous la surface ou dans les rochers, à l'instar de la potentielle forme de vie présente sur Mars, ce qui fait d'Atacama une zone d'expérimentation idéale.

Des tests prévus jusqu'en 2019

Les tests du KREX-2 sont prévus pour durer jusqu'en 2019 par le biais d'une session annuelle, l'équipe ayant déjà entamé sa deuxième année d'études. Récemment, les ingénieurs ont intégré un analyseur microfluidique de vie, développé par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de l'agence spatiale, capable d'identifier des aminoacides dans des quantités minuscules de liquide.

Brian Glass, le chef du projet, se réjouit du succès des tests du KREX-2 : « La perceuse, le rover et la combinaison du bras robot se sont intégrés parfaitement sur le terrain. Il s'agit d'une plateforme stable qui nous a permis d'avancer plus qu'on ne le pensait. » L'an prochain, le rover pourra franchir une étape importante en portant lui-même les outils censés détecter les formes de vie.