Délit environnemental : de quoi Neymar est-il accusé ?
Ce n'est pas une grande surprise d'apprendre que le mode de vie de nombreux joueurs de foot internationaux n'a rien d'écologique.
En cause : la construction non autorisée d'un lac artificiel et une plage artificielle au sein de son immense propriété de 10 000 mètres carré. Ce qui implique un certain nombre de conséquences écologiques néfastes qui font office de crimes légalement punis en l'absence de permis :
Déforestation
Modification du paysage rocheux et travaux d'excavations
Détournement de plusieurs cours d'eau naturels
Utilisation illégale de sable de plage
Une amende de 900 000 euros
Le département environnemental de la ville de Mangaratiba, où se situe la propriété de Neymar, est à l'origine de la plainte et des poursuites. Les autorités enquêtent ainsi pour de multiples « infractions environnementales ».
La secrétaire du département, Shayenne Barreto, a déclaré aux médias que l'amende pourrait atteindre 5 millions de réals, soit un peu plus de 900 000 euros.
L'affaire semble s'être déroulée en deux temps, si l'on en croit la municipalité et les médias locaux. Neymar aurait d'abord reçu une injonction à cesser les travaux illégaux. Mais puisqu'il n'a pas consenti, poursuivant les constructions, la police serait revenue quelques jours plus tard -- en procédant à l'arrestation du père du joueur, alors présent et devenu « furieux » d'être empêché, toujours selon les médias locaux. En plus des infractions environnementales, il y a donc le contournement d'une injonction légale à ne pas faire, ce qui pourrait ajouter une seconde amende.