La Nasa dévoile les combinaisons des astronautes qui iront sur la Lune
Le dernier voyage d'humains sur la Lune date du 14 décembre 1972.
Présentée par la Nasa le 15 mars 2023, la combinaison AxEmu (Axiom Extravehicular Mobility Unit) envoie du lourd. Le nouveau prototype est prévu pour être plus résistant à l’environnement lunaire, où la roche et la poussière peuvent s'avérer dangereuses pour les astronautes.
Le modèle diffère de la combinaison présentée par la Nasa en 2019, baptisée xEMU. Il s'agissait déjà d'une évolution du modèle EMU. Axiom a gagné du temps en s'inspirant du modèle xEMU pour présenter le prototype AxEMU. Axiom a intégré dans son processus de conception les leçons tirées des anciennes combinaisons spatiales.
L'AxEMU intègre ainsi une nouvelle technologie qui procure une sécurité et une fiabilité accrue. L'architecture de la combinaison, construite autour de l'astronaute, est d'ailleurs faite pour répondre aux potentielles défaillances imprévues. Ses composants sont optimisés pour assurer la sécurité de l'utilisateur, sur la Lune ou pendant son retour dans le vaisseau spatial.
Le prototype présenté ce 15 mars est sombre, mais ce ne sera pas le cas de l'équipement porté par les astronautes en 2025 : les futures combinaisons seront blanches, pour refléter la chaleur. La couche sombre sert « à dissimuler le design exclusif de la combinaison », précise Axiom.
Une combinaison lunaire pour le présent et le futur
Parallèlement à la sécurité promise, il était aussi important pour la Nasa et Axiom de permettre aux astronautes, lorsqu'ils seront sur la Lune, d'être le plus mobiles possible. La combinaison a donc été faite avec des articulations souples et dures à la fois, pour une amplitude de mouvement accrue.
Les images d'astronautes qui peuvent peu se mouvoir laisseront ainsi la place à des images d'astronautes qui pourront marcher sur la Lune plus facilement. Surtout, ils pourront aussi effectuer des tâches géologiques et scientifiques avec plus de précision, à l'aide d'outils qui faciliteront leur mobilité.
Un enjeu important pour la Nasa, qui espère utiliser Artémis III pour préparer d'autres missions spatiales, notamment sur Mars.