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Blasé des mots croisés ou des sudokus ? Essayez ces 5 jeux solo !

Des extraterrestres, un négociateur, des mercenaires... On a sélectionné cinq jeux de plateau réellement intrigants qui pourront vous divertir en solo. Ça change un peu des soirées jeux vidéo !

Ça y est, les vacances sont belles et bien là… enfin presque. Pendant que certains se pavanent les doigts de pied en éventail, d’autres travaillent encore sans relâche. Pire encore, que deviennent vos soirées jeux habituelles si tous vos camarades, ces traitres, sont partis dans de lointaines contrées ?

Heureusement, nous avons pensé à vous, pauvres hères en manque de pratique ludique, grâce à une sélection de jeux de société qui se jouent uniquement en solitaire.

Et, quand viendra enfin votre tour de prendre ce repos estival bien mérité, pensez à emmener quelques boîtes avec vous dans la valise.

Négociateur Prise d’Otages : le jeu qu'il faut faire et refaire

Une professeure déçue par sa hiérarchie, un terroriste cherchant à faire libérer ses complices, un PDG dont la boîte a fait faillite, une cheffe de gang acculée par la police… quelle que soit leur raison, ils ont pris des innocents en otage pour tenter d’arriver à leur fin. Et c’est vous qu’on envoie pour négocier, sauver un maximum de vie et neutraliser le preneur d’otages !

Négociateur Prise d’Otages
Source : Don’t Panic Games

Négociateur Prise d’Otages est un jeu de joute mentale. L’action, vous la laissez aux autres, votre domaine de compétence c’est la négociation, les compromis, la discussion. Mais le temps presse, vous n’avez que onze tours, tout au plus, pour faire libérer les otages en discutant avec le preneur d’otages. Ces discussions se font par cartes interposées, et l’issue se résout par des jets de dés. Prenez garde à ce que tout se passe dans le calme, car un preneur d’otages énervé peut vite déraper. N’hésitez pas à accéder à certaines de ses revendications pour faire baisser la tension.

Négociateur Prise d’Otages
Source : Don’t Panic Games

Évidemment, le thème de Négociateur Prise d’Otages ne conviendra pas à tout le monde. Mais il faut bien avouer que le jeu parvient à mettre en place une ambiance particulièrement prenante malgré des parties très courtes. Les différentes situations sont variées, mais un élément reste constant : la difficulté. Il vous faudra plusieurs tentatives pour remporter une partie (à savoir sauver au moins la moitié des otages et neutraliser le malfrat). La très grande part de hasard n’y est pas étrangère. Si vous êtes allergique aux dés, passez votre chemin.

Il existe une boîte de base, plusieurs petits paquets d’extension, et une grosse extension jouable indépendamment. Mais si le jeu vous tente, on vous conseille plutôt de jeter votre dévolu sur l’édition intégrale qui contient tout ce qui est sorti jusqu’ici dans une seule grosse boîte. Des heures de négociation en perspective.

Under Falling Skies : pour les joueurs avertis

Il fallait bien que ça arrive un jour : des extraterrestres envahissent la Terre ! Leurs vaisseaux-mères se positionnent au-dessus des villes et larguent, inexorablement, un flot ininterrompu de chasseurs. L’humanité se réfugie dans les abris souterrains tout en cherchant à développer une arme capable de les repousser.

Under Falling Skies
Source : Iello

Vous êtres les réfugiés d’une de ces villes. À chaque tour, vous placez des dés sur les emplacements de votre abri, pour en effectuer les effets à hauteur de la valeur du dé. Vous pouvez produire de l’énergie pour alimenter les autres salles, en construire de nouvelles, envoyer des avions abattre les vaisseaux ennemis, et surtout avancer sur la piste de recherche pour trouver le moyen de venir à bout des envahisseurs. À l’inverse, vous échouez si le vaisseau mère descend trop proche de votre ville, ou que ses chasseurs causent trop de dégâts.

Under Falling Skies
Source : Iello

Le jeu de base propose déjà un renouvellement des parties important, grâce à plusieurs niveaux de difficulté et trois villes différentes à défendre, pourvues d’une capacité propre. Mais surtout, il est possible de vivre une campagne en quatre chapitres, introduits par une bande dessinée, et proposant de nouvelles règles et du matériel supplémentaire.

Malgré ses règles simples, le challenge est réellement corsé, et il vous faudra faire preuve de persévérance pour venir à bout de la campagne. Chaque dé placé est important, chaque décision doit être mûrement réfléchie et la victoire s’arrache généralement sur le fil.

L’Obsidienne : gérer ses troupes

Le capitaine de l’Obsidienne, la célèbre compagnie de mercenaires, vient de mourir sur le champ de bataille. Les sous-officiers votent pour désigner son successeur, et c’est à vous qu’incombe cette lourde responsabilité.

L’Obsidienne est une bande dessinée dont vous êtes le héros, calqué sur le même principe que les livres dont vous êtes le héros de notre enfance. La lecture ne se fait pas de manière classique, case après case, page après page : des choix vous sont proposés, et vous suivez les numéros indiqués pour poursuivre l’histoire.

L’Obsidienne
Source : Makaka Éditions

Comme dans les autres titres du genre, vous incarnez ce nouveau capitaine de la compagnie, et disposez de différentes capacités : commandement, combat et stratégie militaire. Mais vous êtes aussi, surtout même, responsable de vos troupes. À vous de prendre les bonnes décisions, de définir les plans d’attaque, d’envoyer des éclaireurs, etc. De mauvais choix ont des conséquences directes : la perte des soldats qui forment votre armée. Composée de fantassins, d’archers et de cavaliers, leur contingent augmente ou diminue en fonction des pertes et des nouvelles recrues. Attention aussi à ne pas laisser tomber leur moral trop bas…

L’Obsidienne
Source : Makaka Éditions

Par son thème et ses (très chouettes) illustrations, L’Obsidienne se destine à un public ado/adule, ce qui le distingue un peu du reste de la gamme. Si l’histoire est plutôt bien écrite, c’est surtout son principe original de gestion de sa troupe de mercenaires qui nous a accroché, quand dans les autres titres on se contente de jouer son seul personnage. L’auteur est un grand amateur de jeux de société, et ça se ressent clairement dans le plaisir d’y jouer.

M.A.R.I. : un super casse-tête (et un robot mignon)

Après qu’une violente tempête électromagnétique a endommagé le centre de contrôle de l’usine, seule M.A.R.I. (Machine Autonome de Réparation Intelligente) est capable de le réparer.

M.A.R.I. n’est pas à proprement parler un jeu de société, mais un jeu de logique. Au travers des quarante salles qui forment l’usine, vous dirigez le petit robot pour lui faire atteindre l’issue.

M.A.R.I. class="wp-image-1038170"/>
Source : Lifestyle Boardgames

Pour cela, vous lui donnez des ordres simples (avancer d’une case, de deux cases, tourner d’un quart de tour, etc.), un à la fois, de manière séquentielle. À chaque nouvel ordre, à n’importe quelle position de la séquence, le robot répète l’intégralité des ordres de cette dernière. Vous ne disposez que d’un nombre limité de commandes, et le but est d’amener M.A.R.I. jusqu’à la case de sortie pour passer au niveau suivant.

M.A.R.I. class="wp-image-1038172"/>
Source : Lifestyle Boardgames

Si les premiers niveaux permettent d’apprendre en douceur à diriger le petit robot, très vite le challenge se corse. La programmation séquentielle à partir d’ordres simples limités est un vrai casse-tête, rudement bien trouvé. Quelques nouveautés (des commandes imposées, des objets à pousser, etc.) sont introduites au fur et à mesure qu’on avance, pour une diversité bienvenue. Si vous aimez les jeux de logique et les nœuds au cerveau, M.A.R.I. devrait vous combler.

Mazescape : la folie des labyrinthes

La gamme Mazescape, composée de deux boîtes (Ariadne et Labyrinthos), propose un concept vieux comme le monde, mais diablement efficace : des labyrinthes desquels il faut trouver la sortie, tout en accomplissant des objectifs en cours de route.

Chaque boîte propose sept défis à la difficulté progressive. Chacun d’eux est présenté sur une feuille prépliée.

Mazescape
Source : Iello

On déplie le niveau souhaité sur la table, puis on suit le chemin à partir du point de départ, en s’aidant du stylet fourni. Le tracé, tortueux à souhait, demande de plier, déplier, replier la feuille, pour suivre différents chemins possibles, et atteindre la sortie. Seules contraintes : les premières et dernières pages doivent toujours être en contact avec la table, et le stylet ne doit jamais quitter la route.

Chaque labyrinthe apporte ses petites spécificités : zones à atteindre, objets à transporter, mécanismes à déclencher, etc.

Mazescape
Source : Iello

Si le premier niveau est assez abordable, il faut faire preuve de patience et d’opiniâtreté pour venir à bout des suivants. Et encore, juste pour atteindre la sortie, réussir les objectifs secondaires est encore une autre paire de manches. L’ensemble, de par son principe et son design, rappelle le jeu vidéo Monument Valley.

Mais il faut bien avouer que malgré la difficulté, l’expérience proposée par Mazescape est assez absorbante et on ne peut que louer l’ingéniosité dont ont fait preuve les auteurs. Un défi ultime est même proposé, pour les plus courageuxfous : réunir les sept labyrinthes en un seul !