Un média annonce la mort de Stadia, Google prend la mouche
Va disparaître ?
« Si vous ne devez retenir qu'une chose, c'est celle-ci : l’équipe Stadia travaille dur pour un grand futur pour Stadia et le cloud gaming. On espère que vous êtes d’accord, et nous savons que la meilleure preuve est le jeu », peut-on lire dans un tweet publié le lendemain sur le compte officiel de Stadia. Par ce court message, Google cherche à vite éteindre l'incendie pour éviter les conclusions hâtives tandis que son service ne manque pas d'argument forts.
Google rassure (un peu) sur l'avenir de Stadia
« Nous sommes particulièrement fiers d’offrir 50 jeux aux membres Pro en février, sachant qu’il y aura plus de 100 nouveaux jeux sur Stadia en 2022 et plusieurs jours de jeu gratuit pour que tout le monde puisse en profiter », ajoute Google. La multinationale promet aussi de nouvelles fonctionnalités dont elle ne peut pas encore parler -- sans doute des fonctionnalités promises depuis maintenant de longs mois.
Google se retrouve donc à teaser des nouveautés pour un service qu'on pense en train de mourir. S'il était effectivement en train de rejoindre le cimetière déjà bien rempli de Google, ne rien dire aurait été un signe bien plus parlant.
En prime, il y a deux mois, Google se félicitait des deux ans de Stadia. Un anniversaire symbolisé par une vidéo commémorative publiée sur YouTube et une bannière fièrement arborée sur le compte Twitter. L'entreprise a même trouvé un nom pour les membres de sa communauté : les Stadians. Une preuve que, malgré tout, la marque est bien ancrée dans l'esprit de Google.
En parallèle, il faut bien reconnaître que la communication autour de Stadia est, au mieux, au point mort. Elle ne vit aujourd'hui qu'au travers de quelques annonces mensuelles à propos des jeux qui rejoignent le catalogue Pro. En outre, il est étonnant de constater que la dernière conférence Stadia Connect date du... 14 juillet 2020. Un long silence qui n'est pas très positif pour le futur de Stadia, quand on se place du coté des joueuses et des joueurs. Surtout quand on se souvient des premiers mois de Stadia, pendant lesquels Google s'était montré bien plus bavard et motivé.