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Moitié jeu de société, moitié puzzle : Cartzzle est une bouffée d'air frais

Pas vraiment des jeux de société, pas uniquement des puzzles non plus, découvrez cette semaine les six boîtes de la collection Cartzzle.

Ce n’est pas un seul jeu que nous vous présentons aujourd’hui, mais une collection de six boîtes. Il ne s’agit pas non plus vraiment de jeux de société, puisque les Cartzzle sont des puzzles, mais un peu particuliers, puisqu’uniquement composés de cartes.

Chaque boîte de Cartzzle contient 55 cartes, dont cinq d’explications. Il en existe six pour le moment, déclinés en deux gammes : « Classique », basée sur des œuvres connues, et « Création », représentant des illustrations originales créées pour l’occasion. Les cartes étant recto verso, chaque jeu propose donc deux puzzles différents à reproduire (sauf Brocéliande illimitable). Les Jeux d’enfants contient ainsi deux œuvres de Pieter Brueghel l’Ancien, Les Jeux d’enfants d’un côté, Le Combat de Carnaval et de Carême de l’autre.

Le jeu ne réinvente pas le principe du puzzle. Il s’agit toujours de reconstituer une illustration. Mais en lieu et place des habituelles pièces cartonnées prédécoupées, on ne dispose ici que de cartes. Et on ne se contente pas de les placer les unes à côté des autres, il faut également les empiler les unes sur les autres, en les orientant selon la bonne inclinaison.

Et comme c’était déjà le cas avec la collection Escape Puzzle, la « partie » ne s’arrête pas une fois l’illustration reconstituée. Dans Exploration extrême, par exemple, on suit l’aventurier Roald Hotfrost dans son périple autour du Pôle Nord. Dans un premier temps, on se contente de reproduire l’illustration. Puis deux défis supplémentaires sont proposés : recommencer l’expédition, mais en évitant les neuf morts qui jalonnent le parcours de l’explorateur, puis faire de même, mais en prenant garde de laisser visibles les quinze pingouins qui accompagnent notre héros. Tout dépend évidemment de la façon de recouvrir les cartes entre elles.

Chaque boîte est caractérisée par un niveau de difficulté (facile, moyen ou difficile). Toutes peuvent se jouer en solitaire, et certaines aussi à plusieurs, en coopération ou non.

Pourquoi jouer à Cartzzle ?

Si vous n’aimez pas les puzzles, Cartzzle ne vous réconciliera sans doute pas avec le principe. À l’autre bout du spectre, si vous ne jurez que par des milliers de pièces, vous risquez d’être déçu aussi. Dans les autres cas, nous voici en face d’un « OLNI » (Objet Ludique Non Identifié, MicroMacro Crime City par exemple), comme il en arrive de temps en temps, apportant son lot de fraîcheur.

Comme pour un puzzle classique, il faut évidemment faire preuve d’une grande observation et de patience. Encore que, sur ce dernier point, reconstituer l’illustration de base ne demande pas trop de temps, 30 à 120 minutes selon votre expérience. Réussir les défis peut prendre un peu plus de temps en revanche.

Mais Cartzzle demande de la délicatesse aussi, pour éviter de bousculer les cartes en place dès que vous voulez en insérer une autre en dessous. Nous vous conseillons vivement de jouer sur un tapis de jeu, ou à minima, une nappe. Une table bien lisse et glissante risque de mettre vos nerfs à rude épreuve. Dans tous les cas, faites attention aux faux mouvements, car on peut rapidement perdre patiente à tout réordonner. C’est bien le seul défaut qu’on peut lui reprocher.

Malin, original et frais, Cartzzle revisite le puzzle de belle manière. Des petites boîtes, un petit prix, et de jolies illustrations, vous auriez tort de ne pas vous y essayer, sauf à être totalement hermétique à cette forme ce de casse-tête.

Enfin, cerise sur le gâteau, comme tous les jeux de l’éditeur, Cartzzle est entièrement fabriqué en France, de manière écoresponsable (encres végétales, sans solvant, etc.), alors que la plupart des autres gros acteurs subissent une pénurie de matières premières et une explosion du coût de transport pour leurs jeux fabriqués à l’autre bout de la planète.

Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.