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Vous avez aimé Evolution ? Découvrez son petit frère Océans, à la profondeur insoupçonnée

Plongez dans l’immensité des profondeurs sous-marines et, que vous soyez un prédateur ou une proie, faites évoluer votre espèce pour survivre, dans Océans, notre jeu de société de la semaine.

Tentacules, dents acérées, encre noire… quelle que soit la menace, votre espèce doit à tout prix évoluer pour survivre dans les profondeurs océaniques. Saurez-vous régner dans ce vaste royaume sous-marin ?

Chaque joueur commence la partie avec six cartes. Ces dernières représentent des traits permettant de créer, puis de faire évoluer, différentes espèces sous-marines. Vous pouvez par exemple donner des tentacules à votre espèce, lui ajouter des fanons, la rendre transparente, plus rapide que les autres, etc.

Chaque trait ajoute différentes caractéristiques et capacités à votre espèce. Elle aura plus de facilité à trouver de la nourriture, pourra attaquer d’autres espèces, saura se défendre, voire, pour les nettoyeurs ou les parasites, profitera des espèces voisines pour progresser, etc.

Les joueurs jouent à tout de rôle, et chaque tour est divisé en quatre phases, simples et rapides.

On commence par jouer une carte de sa main, soit pour créer une nouvelle espèce, soit pour ajouter un trait à une espèce déjà en place. Une même espèce ne peut en avoir que trois au maximum, mais on peut remplacer ceux en place au besoin.

On choisit ensuite une de nos espèces pour la nourrir. Elle peut soit fouir dans le récif à la recherche de nourriture, soit attaquer une autre espèce, idéalement celle d’un adversaire. Dans les deux cas, l’espèce en question doit avoir les traits nécessaires : par exemple, il est interdit à une espèce avec des fanons d’attaquer, mais en revanche elle ramassera beaucoup de nourriture en fouissant.

L’étape suivante consiste à faire vieillir toutes nos espèces : on prend un jeton de nourriture de chacune d’elles qu’on place derrière notre petit paravent. Chacun de ces jetons vaut un point de victoire en fin de partie. Mais attention, une espèce peut s’éteindre si elle n’a plus de jeton, et on perd alors toutes ses cartes de trait. Dur dur…

Enfin, la dernière étape consiste à se défausser de cartes de sa main si on le souhaite, puis de la compléter pour en avoir à nouveau six. C’est ensuite au joueur suivant, et ainsi de suite.

La partie prend fin quand le dernier jeton de nourriture a été mangé. Le joueur avec le plus gros score l’emporte.

Il ne s’agit là que des règles de base d’Océans, les règles complètes sont plus nombreuses et rendent le jeu encore plus intéressant. S’y ajoutent notamment deux cartes scénarios à chaque partie, prises au hasard parmi une vingtaine, et qui modifient considérablement le déroulement du jeu, ainsi que les cartes de trait venues du fin fond des abysses. Il y en a près d’une centaine, toutes différentes, très puissantes, et permettant d’apporter de la variété aux parties.

Pourquoi jouer à Océans ?

Après les dinosaures d’Évolution, la même équipe vous propose de plonger avec les poissons dans OcéansLes deux jeux ont bien sûr un air de famille, puisque dans les deux cas il s’agit de faire évoluer vos différentes espèces à l’aide de cartes de trait. Mais, outre la thématique, le second n’est pas une simple copie de son grand frère.

Océans est en effet plus fluide et dynamique qu’ÉvolutionSauf peut-être la première partie, le temps de bien comprendre toutes les mécaniques, tous les termes, et le séquencement d’un tour de jeu. Il nous a aussi paru plus interactif, et moins frustrant, car on se fait moins souvent croquer une espèce que dans Évolution.

Le matériel proposé est foisonnant et de qualité. Les illustrations, colorées et d’un style bien particulier, sont vraiment plaisantes. Les règles s’expliquent vite et la mise en place ne prend que quelques minutes. Les séquences de jeu sont rapides, et on peut réfléchir à ses actions en attendant son tour. Mais attention, car les paramètres à prendre en compte augmentent au fur et à mesure de la partie, puisque logiquement il y a de plus en plus de traits en jeu. Nous n’avons eu l’occasion d’y jouer qu’à trois et quatre joueurs, peut-être qu’à cinq ou six les tours risquent de durer un peu trop longtemps pour garder l’attention et l’intérêt de tout le monde. Quoiqu’il en soit, nos parties étaient passionnantes, et comme les points de victoire sont gardés secrets, tout le monde reste motivé et fait de son mieux jusqu’au bout.

Avec leurs points communs et leurs qualités respectives, le choix entre Évolution et Océans se fera essentiellement selon vos affinités thématiques : préférez-vous les gros dinosaures ou les gros poissons ? Dans tous les cas, vous aurez entre les mains un jeu aux principes plutôt simples, eu égard à leur profondeur, mais très complet, et aux parties passionnantes. Dans l’un comme dans l’autre, on sent le fond scientifique voulu par les auteurs, et les deux jeux sont une excellente introduction ludique au darwinisme.

Ou alors, faites comme nous, alternez les deux au gré des envies et des préférences des joueurs autour de la table.

Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.