Terra Firma veut débarasser EMI de ses artistes fainéants
Il y a quelques jours, Terra Firma annonçait son intention de revendre une partie d'EMI, la major qu'il avait acquis sous le nez de Warner et dont il se rendrait maintenant compte qu'elle est loin d'être rentable.
Aussi montrés du doigts, les artistes qui ne travaillent pas assez et passent leur temps "à se concentrer sur la négociation d'une avance maximale... avance qui n'est souvent pas récupérée." En dehors d'un choix plus drastique des artistes, Hands appelle aussi les dirigeants d'EMI à trouver des solutions pour renforcer la communication et les relations directes avec les consommateurs. "La technologie devrait être vue comme un déclencheur, plutôt qu'une menace pour notre succès économique sur le long terme et, comme j'ai déjà pu le dire, nous avons besoin de l'embrasser."
Terra Firma a pour habitude de récupérer des groupes en faillite et faire en sorte de les rendre viables économiquement ; mais un financier peut-il faire quelque chose pour un secteur où la consommation reste très fluctuante et difficilement saisissable ? En attendant de voir ce que nous réserve l'avenir, son rachat d'EMI annonce déjà un profond clash entre sa vision économique de fond d'investissement et la culture d'entreprise d'une major.