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Ceylan : le jeu de société parfaitement huilé où on ne s'ennuie jamais

Découvrez chaque semaine un jeu de société que nous avons sélectionné pour vous (avec amour et passion). Cette semaine, c'est Ceylan qui est à l'honneur.

Ceylan, devenu Sri Lanka bien des années après, connut une grave crise économique au milieu du 19e siècle. La faute à un champignon qui décima toutes les plantations de café de l'ile. C’est après cela que l’Écossais James Taylor, suivi par d’autres plus tard, y a introduit la culture du thé, qui fait encore sa renommée de nos jours. Vous êtes l’un des pionniers de cette industrie naissante. À vous de planter, récolter puis expédier différentes variétés de thés dans le monde entier, et ainsi asseoir votre renommée.

Le plateau de jeu, découpé en plusieurs cases, représente l'ile de Ceylan. En début de partie, on place quelques tuiles au hasard sur ces cases, pour constituer le relief de l'île. Ce dernier aura un impact sur la production de thé : les trois variétés du jeu, noir, vert et blanc, poussent respectivement à basse, moyenne et haute altitude.

À tour de rôle, les joueurs jouent une carte de leur main, comportant chacune deux actions parmi cinq existantes. Le joueur ayant joué la carte choisit laquelle de ces deux actions il souhaite réaliser, et laisse la possibilité à ses adversaires de réaliser la seconde s'ils le souhaitent.

Ces actions permettent de faire pousser de nouvelles plantations de thé sur votre case, en récolter tout autour de vous, honorer une commande et gagner, au choix, des roupies ou des points de victoire, engager un conseiller pour bénéficier de son pouvoir spécial, ou, enfin, développer votre technologie pour réaliser une action bonus à un tour prochain.

Les joueurs ont aussi toujours la possibilité de réaliser une des deux actions secondaires en lieu et place d'une action principale : récupérer quelques roupies ou déplacer leur pion sur le plateau.

Les tours s’enchainent de la sorte : le joueur actif joue une carte, choisit son action, et laisse aux adversaires la possibilité de réaliser l'autre action de la carte.

Le décompte de points de fin de partie se fait selon plusieurs critères de majorité : l’argent, les plantations, les commandes expédiées, etc. Celui qui en cumule le plus est déclaré vainqueur.

Pourquoi c'est bien

Extrêmement plaisant. Voici un bon résumé du sentiment qui ressort d'une partie de Ceylan. Car même s’il ne présente aucune grosse originalité, exception faite des cartes à double action, il a tout de l’archétype du jeu parfaitement huilé.

Le matériel est un sans faute, tant par les belles illustrations, aux couleurs chaudes, que par les différents éléments de jeu (cartons épais, petits pions en forme de feuille de thé, etc).

Mais c’est surtout la fluidité et le rythme des parties qui rend l’ensemble particulièrement agréable à pratiquer. Les tours sont rapides, simples (on ne joue qu’une action), mais non dénués de choix. Le fait que tout le monde fasse quelque chose en permanence rend le jeu très prenant également, on ne s’ennuie pas une seconde.

Tout est lié dans CeylanIl faut d'abord planter du thé pour ensuite le récolter, puis l’expédier. Toutes les actions sont simples à appréhender, il n’y a pas de mécanique tordue amenée là pour on ne sait quelle raison. Mais la stratégie est néanmoins présente, et il faut bien planifier ses différentes actions pour ne surtout pas gâcher des tours qu’on aura du mal à rattraper plus tard.

Ceylan est en outre très interactif : course à la plantation, course à l’expédition du thé, majorité sur le décompte final, choix de l’action qu’on « donne » aux autres, etc. Vous n’arriverez pas à gagner si vous jouez dans votre coin sans faire attention aux actions des adversaires. Mais cette interaction n’est pas agressive, on ne vole rien aux autres, on ne leur détruit rien. Tout au plus fait-on une action convoitée par un autre joueur juste avant lui.

Le jeu fonctionne d’ailleurs tout aussi bien, quel que soit le nombre de joueurs. Si vous en avez l’occasion, nous vous conseillons de faire votre première partie à deux : c’est alors plus simple de choisir quelle carte jouer, et donc quelle action "offrir" à l'autre, quand il ne faut tenir compte que d'un seul adversaire plutôt que trois.

Ceylan est le premier jeu d’un nouvel éditeur. Et même s’il ne s’agit que d’une adaptation en français d’un titre déjà existant (versus un jeu développé de zéro), le choix n’en est pas moins bon. Car Ceylan est parfaitement ficelé, rien ne peut lui être reproché. C'est beau, logique, plutôt facile à appréhender pour un jeu de gestion, et particulièrement plaisant. Bref, nous sommes impatients de découvrir les autres titres de ce nouvel arrivant.

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