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Grosse perte d'abonnés, croissance ralentie : Netflix n'avait pas autant souffert depuis 2011

Netflix a publié les chiffres du deuxième trimestre de l'année. Et ses récentes augmentations tarifaires ont plombé la croissance. 

Il fallait bien que cela arrive un jour : pour la première fois depuis 2011 (une autre époque), Netflix a essuyé une grosse perte d'abonnés. Selon son bilan financier du deuxième trimestre publié le 17 juillet 2019, la plateforme a observé une croissance ralentie : alors qu'elle s'attendait à enregistrer 5 millions d'utilisateurs supplémentaires, il n'y en a eu que 2,7.

Les 130 000 abonnés perdus aux États-Unis en trois mois n'ont pas aidé, sachant qu'ils n'ont pas été compensés par les nouveaux clients. La dernière fois que Netflix a manqué ses objectifs c'était il y a un an (il visait 6,1 millions d'abonnés et n'en a eu que 5,5). Sauf que là, c'est l'écart entre l'attendu et le réel qui est frappant : c'est presque moitié moins que les prévisions.

Netflix a aujourd'hui 151,5 millions d'abonnés payants dans le monde.

Netflix conserve ses ambitions

« Nos prévisions manquées s’observent dans toutes les régions, mais un peu plus là où les tarifs ont augmenté », explique Reed Hastings, CEO de Netflix, dans sa lettre à l’intention des actionnaires. Il réfute en revanche l'idée d'une concurrence plus agressive, étant donné que « le paysage n’a pas changé durant le trimestre ». À la clôture des marchés boursiers, l'action a perdu près de 12 % de sa valeur.

Les arrivées de nouveaux entrant de poids -- Disney+ et Apple TV+ --, associées à la perte de certains contenus phares (exemple : Friends), n'incitent pas à l'optimisme. Sauf chez Netflix, qui estime pouvoir gagner 7 millions d'abonnés à l'issue du trimestre en cours (contre 6,1 millions l'an dernier). Une ambition qui s'appuie sur la diffusion des nouvelles saisons de séries exclusives populaires (Stranger Things et La Casa de Papel pour ne citer qu'elles).

Dans le communiqué, Reed Hastings rappelle que Netflix ne cédera jamais aux sirènes de la publicité pour augmenter ses revenus (et investir plus). Et il souligne que son entreprise a encore une belle marge de progression. Il s'explique : « Aux États-Unis, notre marché le plus développé, nous n’avons que 10 % du temps de consommation de la télévision, et encore moins en usage mobile, nous avons donc des leviers de croissance. » 

Netflix va déjà réagir en lançant une formule 100 % mobile en Inde, moins chère. Il n'est pas exclu qu'elle soit ensuite proposée à d'autres territoires pour pallier les récentes augmentations tarifaires.