Pour conquérir de nouveaux marchés, Netflix considère baisser ses tarifs. Reed Hastings, le CEO de la plateforme de vidéo à la demande par abonnement, a confié lors d’un entretien à Bloomberg ce 12 novembre 2018 qu’il pensait lancer des expérimentations dans ce sens.
Il n’a pas précisé quand, ni à combien s’élèveraient ces montants. Mais selon TechCrunch, le premier test a lieu en ce moment en Malaisie, pour environ 4 dollars par mois (RM17). C’est quasiment 50 % moins cher que l’abonnement basique à 7,99 dollars.
Dans de nombreux pays asiatiques, les abonnements aux plateformes dépassent rarement les 5 dollars par mois. Netflix y fait donc figure de « service très premium », a commenté Todd Yellin, vice-président produit, auprès de Bloomberg.
7,99 dollars l’abonnement de base
Actuellement, la plateforme américaine propose trois tarifs, dont un premier à 7,99 euros par mois en France (et 7,99 dollars par mois aux États-Unis).
Netflix expérimente souvent avec ses tarifs. En juillet dernier, la multinationale a testé un nouvel abonnement Ultra en Europe (Italie, Allemagne et France) à 16,99 euros par mois, qui avait vocation à gonfler artificiellement ses tarifs pour voir si les clients suivraient.
Lorsqu’on l’interroge sur le sujet, Reed Hastings assume tester de nombreux tarifs pour mieux comprendre les pratiques de ses abonnés, mais insiste sur le fait que le montant le plus bas (7,99 euros mensuels) n’a jamais augmenté, pour rester abordable.
Après l’Amérique et l’Europe, Netflix compte bien s’étendre dans d’autres régions du monde. « Il y a bien 2 milliards d’utilisateurs de Facebook », rigole parfois le patron de la plateforme, qui investit désormais plus d’une dizaine de milliards de dollars par an dans les contenus originaux. Actuellement, elle dispose de 137 millions d’abonnés mondiaux.
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