Une association répond aux attaques de Trump sur les jeux vidéo avec de beaux extraits
Donald Trump a trouvé le coupable idéal pour expliquer la violence chez les jeunes et les tueries qui en découlent : les jeux vidéo.
Pendant ce meeting, le gouvernement américain a diffusé un montage vidéo rassemblant des séquences violentes. On ne vous le montrera pas ici : il s'agit d'une compilation un brin malhonnête de scènes gores et/ou choquantes tirées de franchises populaires (Call of Duty) ou connues pour cela (Wolfenstein). C'est sans doute ce qui a motivé l'association Games for Change à contre-attaquer avec une vidéo insistant sur la beauté du jeu vidéo.
https://www.youtube.com/watch?v=pWZtbfBGjIg
Les jeux vidéo peuvent être violents et beaux
Fondé en 2004, Games for Change utilise les jeux vidéo et les technologies pour faire du monde un endroit socialement meilleur. Autant dire que ce mouvement n'apprécie guère le discours de la Maison Blanche, condamnant un média qui ne peut être résumé à la violence assumée de certains jeux vidéo.
« Nous pensons que l’industrie du jeu vidéo a pris un gros coup sur la tête avec la vidéo de la Maison Blanche. Leur vidéo était tellement focalisée sur des moments ultra violents que nous avons voulu mettre en avant le fait qu’il y avait d’autres choses à exprimer », justifie Susanna Pollack, présidente de Games for Change, n’hésitant pas à parler de « lettre d’amour à notre communauté » dans les colonnes de Polygon.
Et il y a vraiment de tout dans l'outil de communication partagé par Games for Change, même des jeux qui contiennent quelques séquences violentes (par exemple, Horizon: Zero Dawn). Si cette réponse peut apparaître quelque peu naïve, elle peut au moins permettre aux novices de se rendre compte que le jeu vidéo n'est pas seulement une forme de défouler sanglant, mais aussi un terrain pour s'exprimer de manière artistique.
« Comme toute autre forme d’art, les jeux vidéo sont nuancés et il y a des expériences multiples qui peuvent nous bouger, nous divertir, nous enseigner ou nous perturber », rappelle, à juste titre, Susanna Pollack. Une description avec laquelle nous tombons d'accord.