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Test de Civilization VI Rise and Fall sur PC : une nouvelle ère pour Civ VI

Après quelques menus contenus supplémentaires, Civilization VI passe à la vitesse supérieure et propose sa première véritable extension, au bout d'un an et demi. Et l'on peut dire que cela fait bouger les lignes.

Au pays des 4X, genre de jeu où gestion et stratégie s'entremêlent pour une expérience complète, la saga Civilization est reine. Le sixième épisode, fraîchement débarqué sur tablettes, avait réussi à établir autour de lui un consensus après un Civilization V qui avait divisé la communauté des joueurs à sa sortie. Avec l'extension Rise and Fall, le dernier opus entend approfondir l'expérience, notamment en renforçant la spécialisation des villes et en invitant le joueur à mieux planifier son expansion.

Tout d'abord, citons ce qui est pour nous la nouvelle mécanique phare de cet add-on : la loyauté. Désormais, les villes exercent une pression aux alentours, en fonction de leur stade de développement. À la manière de la culture dans Civilization IV, il est donc possible d'influencer suffisamment les cités adverses pour les pousser à la rébellion, puis les récupérer. S'il est plus difficile de maintenir un empire lâche doté de nombreuses colonies lointaines, ce principe pimente efficacement les parties et exige une meilleure planification.

https://www.youtube.com/watch?v=qXSB3A-HEt0

Pour renforcer la loyauté d'une ville à la marge de notre royaume mais également lui faire bénéficier de certains bonus, on peut désormais utiliser des gouverneurs. Ces personnages, qui se débloquent au fur et à mesure de la progression sur les arbres de recherches, sont au nombre de sept et octroient différents avantages. Non seulement cela permet de renforcer la spécialisation de certaines cités et de filer un coup de main salutaire aux jeunes colonies qui ont besoin de se développer rapidement, mais leur mobilité nous permet surtout d'ajuster notre stratégie en fonction des événements.

L'Enfer, c'est les autres

Car nous ne sommes jamais seuls dans le monde de CivilizationAvec Rise and Fall, il est possible de croiser de nouvelles civilisations, huit au total, et les liens que l'on peut tisser avec elles sont plus variés : désormais, les alliances peuvent se moduler en fonction de nos besoins et nos intérêts. Il est néanmoins dommage de retrouver les mêmes errances de l'IA que dans le jeu original, cette dernière manquant toujours parfois de jugeote et de cohérence dans ses actions.

https://www.youtube.com/watch?v=uwrWUwNTNcY

L'avancée globale des différentes civilisations définit désormais le passage à l'ère suivante, alors qu'il était auparavant défini pour chaque nation par sa progression dans la recherche. En multipliant certaines actions comme la fondation d'une ville ou la rencontre d'un voisin dans l'ère actuelle, on peut déclencher un âge d'or dans l'ère suivante, nous permettant de gagner des bonus et d'augmenter la loyauté de nos sujets. A l'inverse, un désintéressement face au monde qui nous entoure pourrait plonger une nation dans un âge sombre. Si le principe est intéressant en théorie, sa rigidité dans la pratique peut toutefois le rendre un peu pesant durant la partie.

Dans l'ensemble, Rise and Fall propose tout de même des ajouts particulièrement intéressants, qui modifient la façon dont on appréhende le développement de sa civilisation et affine la gestion en offrant au joueur une plus large marge de manoeuvre. On y trouve bien sûr également de nouveaux bâtiments, unités, merveilles, aménagements ou quartiers, ce qui est toujours appréciable. Mais aux dernières nouvelles, aucune trace des tétons de la Liberté.