Selon nos confrères très sérieux de Polygon, Microsoft songerait à racheter certains éditeurs. Dans la liste figure notamment Electronic Arts.

Dans un monde où Disney rachète tour à tour Marvel, Lucasfilm et une bonne partie de la Fox, on se dit que plus rien n’est impossible, pas même l’acquisition d’Electronic Arts par Microsoft. Cette hypothèse, forcément à prendre avec des pincettes, est relayée par le site Polygon dans un dossier s’intéressant au principal problème du géant américain : son catalogue d’exclusivités. Alors qu’elle vient d’ouvrir son Xbox Game Pass à ses futures nouveautés, la firme de Redmond se doit de renforcer son offre d’une manière ou d’une autre. Se payer un gros poisson comme Electronic Arts résoudrait le problème et provoquerait un sacré raz de marée dans l’industrie. On y croit peu, à dire vrai.

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Ce serait un sacré coup de tonnerre

« Certains des noms mis sur la table en tant que possibles acquisitions pour Microsoft sont, franchement, étourdissants, sinon impensables. Mais le fait qu’ils soient mentionnés est intéressant. Le plus récent que nous ayons entendu (d’une source fiable proche de Microsoft) est, en réalité, Electronic Arts », avance Polygon. Le rapprochement peut paraître naturel : Microsoft et EA sont des firmes américaines toutes les deux, elles ont nourri de multiples partenariats ces dernières années (exemple : Titanfall, FIFA) et l’EA Access reste une belle exclusivité pour la Xbox One (et un concurrent pour le Xbox Game Pass).

Mais on voit mal ce que pourrait y gagner Electronic Arts au regard de sa position sur le marché. Si jamais la transaction finit par devenir réalité, ce serait in fine un sacré coup de tonnerre pour tout le monde : imaginez un FIFA exclusif du jour au lendemain sur Xbox.

Polygon lâche d’autres candidats : Valve, dont le dossier paraît très compliqué notamment avec Steam dans le lot, et PUBG Corp., beaucoup plus crédible étant donné que le studio est déjà très lié à Microsoft (PUBG est une exclusivité temporaire console sur Xbox One). Mais on n’oubliera pas que certaines acquisitions de Microsoft n’ont pas toujours porté leur fruit (Lionhead, Rare). Une manière de rappeler qu’il ne suffit pas de claquer des millions pour avoir un catalogue de jeux vidéo rempli.

Dans tous les cas, tous les observateurs sont formels sur une chose : Microsoft est dans l’obligation de proposer des exclusivités de poids sur Xbox One face à une PlayStation 4 et une Nintendo Switch qui les empilent chaque année. En 2018, il serait temps de prendre de bonnes résolutions.

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